Pourquoi mon enfant commence à bégayer ?

A partir de quel âge parle-t-on de bégaiement ?

« Gabriel a 3 ans et demi. Tout allait très bien, et subitement il s’est mis à bégayer. »
« Inès n’avait pas encore 3 ans quand nous avons commencé à l’entendre bégayer. Au début, on s’est demandé si c’était normal, vu son âge. Mais on avait l’impression d’être en apnée quand elle répétait tant on sentait ses efforts. Ça nous a inquiétés. »

L’apparition d’un bégaiement chez un enfant tout petit étonne et questionne. Est-ce normal à cet âge ? Faut-il s’en inquiéter ?
Le bégaiement est un trouble de la fluence neuro-développemental. Il apparaît en moyenne à 3 ans 6 mois, dans 90% des cas avant 5 ans. Il est donc classique que l’enfant qui démarre un bégaiement soit jeune, voire très jeune.
Il est à distinguer des accidents de la parole normaux de l’enfant qui apprend à parler, d’une part parce que les répétitions du bégaiement sont plus tendues et en moyenne plus rapides que les répétitions de l’enfant tout petit, d’autre part parce que les répétitions « normales » sont donc considérées « normales » par le cerveau qui filtre, et n’envoie ainsi pas de signal d’alerte au parent qui écoute. On n’envisage pas une consultation pour troubles psychomoteurs pour un enfant qui marche « château branlant », nous ne nous inquiétons pas non plus pour une parole tâtonnante en cours de développement normal !

D’où vient le bégaiement de l’enfant ?

Personne nulle part dans le monde ne pourra dénoncer une cause isolée et unique au bégaiement. Son émergence est due à la concomitance d’un ensemble de facteurs.

Trois groupes étiologiques viennent alors concourir à la genèse du bégaiement :
Des facteurs prédisposants parmi lesquels :

  • Le facteur génétique est maintenant clairement établi. On retrouve un membre de la famille qui bégaie ou a bégayé dans la majorité des cas et le fait d’avoir du bégaiement soit même multiplie par 3 le risque que son enfant développe un bégaiement également.
  • Un trouble de la parole ou du langage : l’enfant qui fait des efforts pour parler ou à qui on demande des efforts pour le comprendre est plus à risque d’entrer dans le bégaiement.
  • Un trouble auditif, même passager (otite, bouchon de cérumen) : à nouveau les efforts communicationnels viennent entraver la spontanéité et le naturel de l’échange.
  • Un cerveau particulier : la structure cérébrale est spécifique. Le cerveau bègue est différent ce qui modifie le traitement langagier, la gestion du tonus, la coordination des mouvements (provoquant par exemple des mouvements anormaux du larynx).
    Ces facteurs sont appelés « prédisposants » parce qu’ils participent à créer un « terrain » de bégaiement potentiel.

Des facteurs provoquants
Si les études ont prouvé qu’il n’y avait pas de profil psychologique particulier chez la personne qui bégaie, le bégaiement débute souvent dans un contexte particulier. L’entrée à l’école, la naissance d’un puîné, un décès, une séparation, la perte d’un doudou, l’arrêt brutal de la tétine ou l’injonction à la propreté peuvent être autant d’événements déclenchants qui font alors « rentrer en mode bégaiement ».
Attention, sans le terrain prédisposant décrit plus haut, l’enfant n’aurait pas pu démarrer un bégaiement : l’événement ponctuel seul ne provoque pas le bégaiement. En effet, si entrer à l’école ou accueillir un frère ou une sœur faisait bégayer, la population entière serait bègue…

Des facteurs pérennisants
Ce sont ces facteurs qui rendent le trouble chronique, et ce sont eux aussi sur lesquels on peut agir pour que l’enfant quitte son trouble de la fluence.
On parle ici de certains contextes de vie générant de la tension au quotidien. Parce que la famille connaît des conflits, parce que le temps est problématique dans l’organisation quotidienne, parce qu’on déménage, que papa change de travail, que maman reprend le sien après le congé maternité du second etc. Par ailleurs l’entourage et l’enfant lui-même peuvent réagir négativement au bégaiement : appels à l’effort, critiques (implicites ou explicites), impatience viennent alors renforcer la dynamique du bégaiement, de même qu’une communication familiale trop rapide et tendue.
Finalement l’enfant apprend à lutter contre sa parole et perd le naturel de l’échange au profit d’efforts pour « bien parler » : le processus sous-jacent du bégaiement s’installe…

Un facteur seul ne peut pas causer un bégaiement. C’est l’alchimie subtile et propre à chaque enfant qui peut le générer.

Ca ne coule pas de source

Les études ont montré que le temps de mise en vibration de la voix après une consonne (faire vibrer le « A » de pApA) était plus long chez les personnes qui bégaient, et ce, même sur une syllabe non bégayée.
Cet allongement du Voice Onset Time pourrait provoquer une « prédisposition à l’effort » : comme tous les enfants, il m’arrive que le mot ne vienne pas tout du premier coup, mais moi en plus, je sens que ma parole tarde à se réaliser. Cette résistance à la parole pourrait alors expliquer la montée en efforts du bégaiement.

Théorie des genres et bégaiement

Parmi les facteurs prédisposants figure également l’insuffisance spéculative, c’est-à-dire la difficulté à mettre sa pensée dans des mots, à « spéculer » avec le langage et donc à générer ses scenarii dans une forme linguistique. Or, classiquement, ce sont les filles qui sont plus volontiers accompagnées vers des jeux de semblant sociaux, et donc très emprunts des « on disait que » hautement lingui-spéculatifs. On pourrait donc formuler deux hypothèses :

  • Que les petites filles quittent le bégaiement plus facilement que les petits garçons parce qu’elles corrigent « naturellement » leur compétence lingui-spéculative*
  • Que les garçons sont moins souvent compétents dans la spéculation linguistique parce que la société les genre très -trop- tôt vers une expression plus corporelle (il faut qu’ils « se défoulent »), plus « virile » de leur vie intérieure (émotions de colère, d’agacement, d’impatience) là où la compréhension, la douceur et la concentration sont l’apanage des communications dédiées aux petites filles… si nourrissons soient-elles.

Work in progress…

Ces facteurs et hypothèses étiologiques expliquent l’émergence du trouble. Mais il faut bien rappeler que ce qui conditionne le bégaiement c’est toute la part de plasticité neuronale : le cerveau apprend à bégayer…
Car notre cerveau est apprentissage : plus un enfant a bégayé, plus il a créé un « schéma neuronal » de bégaiement dans son cerveau. Et c’est ainsi que si le tout petit enfant qui a commencé à bégayer depuis moins de 6 mois a 90% de chance de quitter le bégaiement spontanément d’ici l’adolescence, ce taux tombe à 40% au bout d’un an et seulement 18% à 5 ans. La notion d’habitudes cérébrales est statistiquement éprouvée.
La question « Pourquoi mon enfant commence à bégayer ? » gagnerait donc à être élargie vers le « Comment va-t-il continuer et apprendre à bégayer ? ». Car si le commencement du bégaiement reste épisodique, une sorte d’épiphénomène, pour de nombreux enfants, on ne sait pas prédire quel sera l’enfant à risque de chroniciser son trouble de la fluence. Attention donc à ce que l’originel ne cache pas le constitutionnel…

Quand parentalité rime avec responsabilité

Parce que derrière le « Pourquoi mon enfant commence à bégayer ? » on entend parfois « Qu’ai-je fait (de mal) pour que mon enfant bégaie ? »…
Parce que tout ce qui touche nos enfants nous touche et que, en bons parents, nous voudrions toujours que la cause vienne de nous : c’est l’omnipotence parentale !
Mais également parce que nous voudrions savoir ce que nous avons mal fait pour ne pas refaire la même erreur avec un autre enfant…
Alors parentalité rime souvent avec culpabilité.
Or plusieurs études ont porté sur les parents d’enfant qui bégaie et sont unanimes : il n’y a pas de parents bégogènes (i.e. qui font bégayer) !

C’est ici que le travail orthophonique commence : quitter la culpabilité pour aller vers la responsabilité, étymologiquement « se porter garant », savoir se mettre en mouvement et, puisque ce bégaiement est là, AGIR dans la bonne direction.

* : hypothèse portée par Anne-Marie Simon

Votre enfant a commencé à bégayer ?  

Vous voulez savoir au quotidien ce qui se passe et ce que vous devez faire pour voir soulager sa parole ? Reprenez la main sur le bégaiement de votre enfant en visionnant la vidéo webinaire « Sortir du bégaiement entre 2 et 5 ans – l’accompagnement parental » ici :

ARTICLE – Supervision

Découvrez dans cet article ce qu’est la supervision : une méthode qui participe à l’analyse des pratiques professionnelles. Elle consiste à réfléchir sur la pratique entre pairs sous le regard extérieur bienveillant d’une orthophoniste formatrice. Cette dernière propose un avis technique et un accompagnement dans les décisions thérapeutiques. La supervision est donc en premier lieu tournée vers le patient (cas clinique ou situation). Mais elle concerne aussi plus ou moins indirectement le clinicien et sa posture de thérapeute.

Buts de la supervision

La supervision vise :

  • Une meilleure compréhension d’un cas clinique ou d’une situation
  • Une remédiation des difficultés rencontrées
  • Une meilleure compréhension de soi et de ses besoins de thérapeute

Elle souhaite donc placer l’orthophoniste supervisé.e dans une attitude réflexive. Finalement, la supervision s’inscrit dans le sens d’une formation personnelle immédiate, et à moyen terme propose un habitus d’auto-formation.

Objectifs de la supervision

  • Prendre du recul grâce au regard extérieur sur ma pratique ;
  • Profiter d’un temps de parole, une réflexion individualisée, sans jugement ;
  • Se sentir soutenu.e et rassuré.e ;
  • Être encadré.e. En effet, seul.e en libéral, je n’ai aucune équipe de référence. La supervision valide mes décisions thérapeutiques et accompagne le transfert/contre-transfert ;
  • Mieux absorber les émotions des patients et de leur famille. Les miennes ne risquent pas de faire écran ;
  • Améliorer mon positionnement professionnel. Je sais effectivement mieux recevoir la demande et les attentes propres du patient. Je peux ainsi formuler une réponse plus adaptée et par là un soin de meilleure qualité ;
  • Me libérer de mes questionnements ;
  • Mieux comprendre les problématiques et savoir y répondre. Adapter mes objectifs et les moyens thérapeutiques ;
  • Savoir me positionner, poser un cadre ;
  • Repérer la cause des situations compliquées et les solutionner ;
  • Intégrer les données théoriques reçues dans le cadre de la supervision ;
  • Accepter les limites de mon internalité. Les places respectives du professionnel et celles du patient et de ses aidants sont clairement identifiées. J’évite ainsi de sombrer dans le questionnement sur ma légitimité ou de conclure à mon incompétence ;
  • Prévenir l’épuisement professionnel.

Cadre pratique

La supervision : comment ça marche ?

Cette pratique nécessite de la part de l’orthophoniste supervisé.e :

  • Confiance
  • Capacité à se livrer donc honnêteté
  • Capacité à recevoir le regard extérieur donc enseignabilité

Cette pratique repose sur :

  • La garantie de la plus grande confidentialité
  • La compétence et l’expérience de l’orthophoniste superviseur
  • L’assurance de toute l’empathie et la disponibilité de l’orthophoniste superviseur

La séance de supervision a lieu en ligne, en visioconférence, si bien qu’il n’y a aucune contrainte géographique. Ne bougez pas de chez vous, la supervision vient à vous ! Nous fixons une date et un horaire. Vous recevez un lien vers une plateforme de visioconférence sécurisée, et la supervision a lieu en live.

Proposition diagnostique ou thérapeutique

L’offre de supervision se décline en 2 propositions :

  • Un temps court pour recevoir un éclairage diagnostique : 30 min
  • Un temps plus long pour élaborer un avis thérapeutique sur une situation ou un cas clinique : minimum 1h

Proposition individuelle ou collective

L’offre de supervision se décline également en 2 modalités :

  • La supervision individuelle a pour avantages de disposer de plus de temps de parole à soi. Sans peur d’être jugé.e par les membres d’un groupe, on reçoit un soutien personnalisé et à son rythme.
  • La supervision collective quant à elle offre un partage des expériences et des avis. Elle permet de réfléchir ensemble en bénéficiant du soutien du groupe, et d’augmenter la cohésion et la dynamique d’un cabinet.

Les études n’indiquent aucune préférence entre la supervision individuelle ou en groupe

Proposition unique ou sur plusieurs sessions

L’offre de supervision met enfin à disposition des orthophonistes le choix entre :

  • Une supervision unique, à l’acte : un seul rendez-vous prévu, renouvelable en fonction des besoins
  • Ou plusieurs supervisions consécutives : une fois par mois sur un semestre par exemple. Les packs vous permettent de gérer la demande et les attentes qui sont les vôtres, au temps réel. Bref : c’est à la carte !

Cadre légal

 » Depuis 2017, tout professionnel de santé se doit d’intégrer l’Evaluation des Pratiques Professionnelles dans la clinique. Pour améliorer la qualité des soins, la Haute Autorité de Santé (HAS) exige la mise en place de méthodologies. Elles permettent de diminuer l’écart existant entre les connaissances scientifiques et les pratiques cliniques » *

La description de notre métier comprend la compétence n°7 de l’orthophoniste :  » Analyser, évaluer et faire évoluer sa pratique professionnelle.
Indicateurs : La confrontation de la pratique professionnelle avec des pairs en groupe d’analyse de la pratique est recherchée « 

Or,  » Dans sa mission de professionnel de santé, [l’orthophoniste] intervient également auprès (…) des professionnels de la santé (…) dans le cadre (…) d’activités d’expertise et de conseil, et de coordination des soins «  **.
L’orthophoniste a donc toute légitimité à superviser ses pairs.

Déroulé

Une séance de supervision se déroule classiquement de cette manière :

  • Présentation de cas clinique/situation
  • Écoute active et questionnements pour orienter vers une démarche réflexive étayée
  • Centrage sur la problématique
  • Eclairage théorique
  • Proposition de pistes thérapeutiques

Le partage d’enregistrements audio ou vidéo est possible -recommandé !-, dans la mesure où l’orthophoniste a fait signer une autorisation écrite de la part du patient.

Effets de la supervision

  • Immédiat : soulagement, compréhension immédiate, confiance
  • Long terme : efficacité, professionnalisation, prévention de l’épuisement professionnel, accroissement de son degré d’expertise

Vous avez besoin d’un accompagnement pour assurer votre pratique clinique, cliquez-ici

*  » Les apports de l’Evidence-Based Practice et de la Practive-Based Evidence : du bilan initial à l’auto-évaluation du clinicien « . Julie CATTINI et Maud CLAIR-BONAIME, RO n°272, 2017
** Bulletin officiel numéro 32 du 5/9/2013

Coaching parental

Le coaching parental : pourquoi ?

Epuisement

Pourquoi un coaching parental ? Parce que les « conseils » de l’entourage épuisent ! Les doutes, les questionnements émaillent la confiance parentale. Les fameux  » vous n’avez qu’à… tu devrais… pourquoi vous n’avez pas… « , aussi bienveillants se veulent-ils, éloignent de l’intuition et ternissent l’estime de soi.

Culpabilité

Par ailleurs, l’injonction au bonheur et la culture de la parentalité positive n’ont de cesse de culpabiliser les parents. Comment gérer un enfant captivé par les écrans ? Comment répondre à ses besoins d’immédiateté tout en restant zen ?!

Nouveauté

La périnatalité est un moment crucial dans la vie d’un parent. Cela commence par un bébé imaginé, rêvé, un petit être fantasmé et si fragile. Cela se poursuit par un nouveau né aux décharges pulsionnelles et émotionnelles corrosives ! Quelques ajustements sont à prévoir… Aussi, un nouvel équilibre est parfois à trouver pour accueillir une petite sœur ou un petit frère.

Les tâtonnements éducatifs sont donc nombreux. Difficulté à poser un cadre, suivi du développement langagier de l’enfant, gestion des colères, désamorçage des conflits… Nombreuses sont les situations qui impactent le quotidien.

Répandu aux Etats-Unis, le coaching parental se développe en France depuis peu de temps.

Le désir est pressant pour les parents aujourd’hui de disposer d’outils adaptés à leur système de valeurs et leurs spécificités.

Par qui ?

Une orthophoniste en mission…

L’orthophoniste est une spécialiste qui travaille en cabinet pour traiter la pathologie. Soit. Rappelons toutefois que  » dans sa mission de professionnel de santé, elle intervient également auprès (…) du public dans le cadre d’activités (…) d’expertise et de conseil «  (extrait du Bulletin officiel numéro 32 du 5/9/2013 – page 2).

Le travail d’une orthophoniste s’inscrit donc clairement dans un dialogue avec la parentalité qui accompagne le développement d’un enfant.

Quels objectifs ?

Permettre aux parents :

  • De comprendre et d’améliorer le développement langagier de leur enfant ;
  • Soutenir leurs stratégies d’apprentissages ;
  • Remettre à jour les routines familiales de la « vraie vie » ;
  • Ajuster les représentations autour de la périnatalité ;
  • Trouver un nouvel équilibre avec cette petite sœur ou ce petit frère qui arrive ;
  • Accompagner les communications précoces ;
  • Enrichir le langage ;
  • Soutenir les relations parents-enfants ;
  • Accompagner la résolution des conflits ;
  • Décrypter les réactions des enfants ou disposer d’un regard extérieur sur l’éducation ;

Grâce au coaching parental, disposez d’une écoute et d’outils variés pour penser, façonner et revisiter le vivre ensemble !

Comment ça marche ?

Sur LÖBSTER Orthophonie, le coaching parental est totalement EN LIGNE et EN LIVE ! D’où que vous soyez, les échanges se tiennent par le biais d’une plateforme sécurisée de visioconférence.

Avant de vous lancer :

Le rendez-vous GRATUIT de 15 min : il vous aidera à clarifier votre besoin de coaching.

3 formules au choix :

Le rendez-vous de 1 heure : après avoir ciblé vos besoins, l’orthophoniste-coach vous partage des préconisations personnalisées ;

Le pack de 2 heures : 1h30 d’entretien + 30 min d’entretien de remédiation ;

Le pack de 5 heures : pour un accompagnement pérenne, la répartition des rendez-vous est personnalisée.

Quelle que soit la formule, vous décrivez votre enfant et les difficultés rencontrées au quotidien.

Selon la problématique identifiée, l’orthophoniste-coach vous donne une information scientifique et théorique, claire et précise. Puis vous élaborez ensemble les points forts sur lesquels s’appuyer et les points à travailler. Vous coconstruisez ensuite différentes stratégies. Les parents pourront recevoir des outils concrets à mettre en place au quotidien et établiront leurs propres objectifs.
Une visioconférence de contrôle est enfin préconisée. Ce dernier temps permet de valider la mise en œuvre des outils, de s’assurer de leur efficacité. A l’issue de quoi les parents pourront les réajuster et envisager d’autres objectifs pour la suite.

Le but du coaching parental est clair :

un quotidien plus léger,

plus proche des valeurs parentales,

une communication plus riche et joyeuse,

moins de cris,

des relations plus fluides,

des moments de vie ensemble de meilleure qualité !

Vous souhaitez vivre une parentalité plus sereine ? Cliquez ici pour prendre rendez-vous !

ARTICLE – Le Mentorat

Cet article sur le Mentorat s’adresse aux orthophonistes en libéral qui n’étaient pas préparé.es à être « chef d’entreprise ». Proposé exclusivement EN LIGNE, il offre assurément un gain de temps pour mieux s’organiser.

Travailleur libéral, nous sommes soumis.e à l’omnipotence. On ne nous avait pas prévenu.e qu’exercer son art en cabinet revenait à diriger une entreprise individuelle. Nous sommes maître à bord, et dans la pratique, cela équivaut bien souvent à « nous sommes seul.e à tout gérer ». En effet, à bien des égards, nous sommes seul.e :

  • A faire des fouilles archéologiques tous les ans pour trouver les justificatifs comptables de l’année passée ;
  • Face aux demandes des parents, des médecins, de l’école, de la MDPH, des centres pluridisciplinaires ;
  • A tenir l’agenda, et avec lui, le nombre de rendez-vous qui remplira le frigidaire.
  • L’épuisement professionnel nous guette. A moins que ce ne soit l’envie de jeter l’éponge ?
  • Le mentorat propose un soutien, une aide pour booster son organisation libérale.

Le mentorat ? Jamais entendu parler !

Le mentorat, c’est une personne expérimentée (le mentor) qui accompagne une personne novice (le mentoré). L’expérience du mentor repose sur la sagesse et l’expertise acquises au travers de ses propres échecs et réussites. Il se place au service du mentoré qui cherche à atteindre des objectifs en matière d’organisation professionnelle.

Le mentoré expose les problématiques liées à sa pratique libérale et le mentor offre un regard extérieur sur ce qui fonctionne et ce qui peut être amélioré. Il propose des outils pour y arriver.

Le mentorat c’est un peu rencontrer un lifeplanner de l’orthophonie libérale !

Le mentorat, est-ce pour moi ?

Ce service est pour vous si vous vous reconnaissez un seul « je veux « dans ces propositions :

  • Créer une routine administrative sereine !
  • Mieux gérer mes rendez-vous et la liste d’attente !
  • Arrêter de courir après le temps !
  • Rédiger efficacement des compte-rendu de bilan qui soient lisibles et compréhensibles par tous !
  • Savoir finir mon travail !
  • Vivre dans un bureau rangé et organisé !

Le mentorat, pour quoi faire ?

En fonction des personnes, le mentorat peut proposer une aide logistique : organisation des tâches administratives, organisation comptable, écriture de compte-rendu, gestion des temps pro/perso… ou répondre au besoin de nouveaux challenges pour booster sa motivation professionnelle.

QQCVMA* ?

Qu’est-ce Que ça Va MApporter ? Le mentorat met à disposition du mentoré des outils et accompagne une vraie réflexion pour, une bonne fois pour toutes, quitter le sentiment d’être débordé.e/harcelé.e par la charge de travail. Savoir dire stop de façon adaptée et juste. Être confortable et régulé.e. Libérer du temps pour soi ou pour la réflexion/recherche vers plus d’efficience thérapeutique. Le but du mentorat est d’être bien organisé.e, plus efficace pour soi, plus disponible à soi et aux autres, de mieux préserver sa vie privée, bref, d’avoir une vie professionnelle instagramable 😉

Le mentorat, comment ça marche ?

  • Entièrement EN LIGNE par visioconférence ;
  • Une plateforme sécurisée permettant les appels vidéo, audio, partages d’écran et autres outils pour des échanges fluides et fonctionnels ;
  • Un espace de soutien et d’accompagnement totalement personnalisé ;
  • Un moyen pour le mentoré d’élaborer activement les solutions qui lui sont propres ;
  • La mise à disposition d’outils éprouvés pour fluidifier la logistique libérale ;
  • L’opportunité de trouver les bonnes stratégies avec le mentor pour fluidifier les aspects logistiques, comptables et administratifs.


Le mentor est là pour stimuler le professionnel et l’aider à recruter ses compétences propres. C’est une démarche proactive et dynamique, ce qui garantit sa réussite.

Mentorat ou supervision ?

La supervision s’occupe du professionnel à travers son patient et agit sur les savoir-faire.

Le mentorat s’intéresse au professionnel pour l’accompagner vers davantage d’efficacité et d’épanouissement au travail. Il est tourné vers les savoir-être.

Le mentorat est l’espace où les expériences se rencontrent pour trouver des solutions utiles et personnalisées.

Offre

L’offre de mentorat est souple pour répondre au plus près des attentes des professionnels.

Le mentorat commence toujours par l’élaboration de la demande.

Vous déterminez la durée du rendez-vous :

  • 30 min pour un problème ciblé
  • 60 min pour une réflexion plus globale

Vous choisissez la fréquence:

  • Formule « Juste à temps » : pour traiter une problématique spécifique en un rendez-vous, renouvelable au besoin
  • Formule « Long way to go » : pour planifier un mentorat en profondeur sur 6 à 8 semaines. Vous ne travaillez pas seulement la problématique symptomatique, vous améliorez votre posture professionnelle. Et ces rencontres étalées sur plusieurs semaines vous donnent de quoi mettre des moulures au plafond !

Vous avez besoin d’un accompagnement pour booster votre organisation libérale, cliquezici

* Expression de Tom Barwood (2009 – Livre « Apprendre à apprendre »)