#Expertise – Billet 1

Titre de l’article : Efficacité du traitement de modification du bégaiement chez les enfants d’âge scolaire qui bégaient : un essai clinique randomisé

Auteurs : Anke Kohmäscher, Annika Primaßin, Sabrina Heiler, Patricia Da Costa Avelar, Marie Christine Franken, Stefan Heim

Date de parution : 6 novembre 2023

Résumé en quelques mots

Etude prospective randomisée réalisée en Allemagne où 45 000 enfants d’âge scolaire bégaient.

Le but de l’étude est d’évaluer l’efficacité de la méthode KIDS (traitement le plus répandu en Allemagne) sur les enfants d’âge scolaire qui bégaient quant à l’amélioration de leurs capacités cognitives, affectives et comportementales. Le protocole KIDS repose sur la modification du bégaiement en 5 phases selon le traitement de Van Riper à destination des adultes.

Conclusion de l’article : “Le traitement individuel et ambulatoire de modification du bégaiement avec KIDS pour les enfants d’âge scolaire qui bégaient réduit efficacement les aspects affectifs et cognitifs du bégaiement en 3 mois. De plus, des améliorations cliniquement significatives des aspects comportementaux du bégaiement peuvent être attendues au cours d’une période de 12 mois.”

Pourquoi c’est important

Après des années de domination du modèle médical visant à réduire les symptômes du bégaiement et améliorer la fluence, le modèle social et le mouvement d’acceptation du bégaiement opposent un focus sur les comportements de communication et la notion de fluidité.

Cette étude, basée sur un modèle théorique de modification du bégaiement, aborde les effets sur les aspects comportementaux et affectifs de la communication de l’enfant qui bégaie.

Ce que ça change

Cette étude participe à prouver qu’aucun extrême n’est bon ! Il n’y a pas débat modification du bégaiement vs acceptation du bégaiement. Travailler la fluence, c’est donner les moyens de sentir plus de fluidité et donc d’expérimenter plus de situations de communication, réduire l’impact du bégaiement au quotidien et baisser le sentiment de gravité du trouble. Travailler la technique permet d’abord de nourrir la communication.

Concrètement

  • L’étude se base sur la durée probante de 3 mois pour mesurer l’efficacité du traitement. Il est important pour tous les traitements de ne pas attendre davantage avant de jauger l’efficacité du protocole choisi ou la prise thérapeutique.
    Je fais un point tous les 3 mois pour estimer l’impact de ma thérapie orthophonique.

  • Dans cette étude, les effets ne se concentrent pas que sur la modification du bégaiement bien que ce soit la direction du traitement mais questionnent également les parents sur la gravité subjective et les effets au quotidien.
    J’intègre les parents tous les 3 mois dans un temps dédié (séance d’entretien parental) pour mesurer l’impact du traitement dans la vie quotidienne.

  • L’étude, quoique basée sur la modification du bégaiement, intègre le bégaiement dans toutes ses dimensions : symptomatiques, affectives, cognitives, comportementales, fonctionnelles.
    Je n’oppose plus modèle médical et modèle social mais je m’oriente vers la thérapie mixte (ce que Lobster Orthophonie a toujours préconisé, ça tombe bien !).

Lien vers l’article complet : https://pubs.asha.org/doi/epdf/10.1044/2023_JSLHR-23-00224

Pour aller plus loin sur cet article, rendez-vous sur begaiement.app (surveillez les parutions de la veille scientifique).

Pour aller plus loin sur le traitement du bégaiement de l’enfant d’âge scolaire, rendez-vous sur lobster-orthophonie.com, onglet formation.

#Expertise #Fluence #Fluidité #Techniques #Communication #Acceptation

#2024

#LobsterOrthophonie #Orthophonie #Bégaiement

Les troubles du langage oral

Parce que depuis la sortie du DSM-V (2013) et le panel CATALISE (2017), la compréhension des troubles du langage oral a changé.

Parce que les parents cherchent parfois des outils pour repérer les signes d’alerte et savoir quand consulter.

Je suis heureuse de vous offrir l’intervention réalisée pour dans le cadre du congrès de pédiatrie de l’OI en 2020.

Au programme :

  • Repères sur le développement normal
  • Connaître les critères de sévérité et les signes d’alerte
  • Classifications/qualifications des troubles
  • CIM-10
  • DSM-V
  • Panel Catalise
  • Nouvelles appellations : ce que ça change concrètement
  • Diagnostic et pronostic
  • Que faire concrètement ?

Bonne lecture !

L’instant César

Vendredi 10 décembre était un grand jour pour moi.

Je me rendais timidement à l’annonce des lauréats des Digital Awards. Et devinez quoi… 🥁

#Orthophonie a remporté le prix de la transformation numérique 🎊 !!

Alors vendredi était un grand jour pour moi parce que la plate-forme #Orthophonie (web/logiciel/appli) a été reconnue par les experts du numérique 🥇.

Vendredi était également un grand jour pour moi, orthophoniste, formatrice et maintenant entrepreneure, qui travaille dur depuis 2018 pour offrir des solutions orthophoniques en ligne :

🗄 des réponses aux problématiques d’un quotidien que je connais bien

⏱ une aide pour les patients qui attendent un rendez-vous

Ce passage sous la lumière m’est aussi inconfortable que grisant, exceptionnel et dynamisant !

Mais surtout vendredi était un grand jour pour #Orthophonie.

La plate-forme a mis toute l’année 2020 pour naître.

Et une partie de l’année 2021 pour apprendre à marcher.

Elle grandit depuis des mois grâce à la force d’une équipe bien soudée et de la communauté des #Orthophonistes qui améliorent et perfectionnent les fonctionnalités à leur main grâce à leurs commentaires et leurs demandes spécifiques.

Il est important de gagner la confiance des maîtres du numérique 🙏.

Au final, la confiance qui m’impacte le plus, c’est celle que les orthophonistes, les utilisatrices.eurs, placent dans leur plate-forme.

Le vote du public représentait 50% des voix.

#Orthophonie digitalise la gestion du libéral et offre un bouquet de fonctionnalités que seul le quotidien d’un.e orthophoniste peut mettre en évidence.

Merci aux orthophonistes pour votre confiance 💜.

#Orthophonie ouvrira 2022 sur la sortie de 2 nouveaux pôles : Communication et Bilan.

D’ici là je vais digérer mes émotions !

www.orthophonie.app

Des enfants (et un travail) à la maison

L’expérience COVID 19 a contraint beaucoup d’entre nous à concilier des enfants (et un travail) à la maison ! Voici une compilation dans laquelle piocher pour travailler/éduquer/occuper le microcosme familial.

“Ça” s’appelle confinement, quarantaine, phase 3 etc. en fonction des pays. Mais “ça” est sans frontières quand il s’agit de faire face à la difficulté d’allier “Et si on en profitait pour passer du bon temps offert en famille” et “Au secours, comment je vais faire pour travailler/les occuper/gérer la fratrie sans dispute et ne pas imploser !!!”

Dans ma boîte à idées, il y a…

  • Des ressources scolaires : Réseau canopé, Lumni, Maxicours, Pit&Pit
  • Des applications pour l’apprentissage des langues : Duolingo, Holyowl
  • De la lecture : Bayam, Playbac presse (mention spéciale le petit quotidien)
  • Des émissions éducatives/vidéos : Passe-partout, Il était une fois la vie/l’Homme, Salut l’info (de France info et Astrapi), Petits curieux, 1 jour 1 question, C’est pas sorcier
  • De la radio : Les ptits bateaux, Radio pomme d’api
  • Des histoires à écouter : les délicieux albums Didier jeunesse, Une histoire et… Oli (France Inter)
  • Des films pour enfants : Benshi, films-pour-enfants
  • Des activités manuelles : pâte à modeler, pâte à sel, peinture gonflante, perles à repasser, aquarelle, mandala ou coloriage pat’patrouille et princesses disney (Oui c’est la vraie vie !)
  • Du ménage participatif : 1 tout petit endroit 1 jour
  • Du sport : séance de gym sur tapis, parcours de motricité, patinage sur chaussettes
  • Très important : De la rêverie, de l’ennui, du rien, de l’oisiveté, du “t’es dans la lune ou quoi ?!”

Et encore des activités en vrac

Dans le domaine du “faire”, il y a encore :

  • Les fameux albums photos en retard, tous ensemble
  • Une visite de musée virtuelle : soit en histoires offertes par le Musée d’Orsay, soit en visitant les œuvre grâce à Google Art
  • L’arbre généalogique et téléphoner aux grands parents pour récolter les informations biographiques
  • Un reportage photo ou vidéo de la quarantaine ! Sa variante : écrire en famille le journal du confinement

Un jour, une activité

Des enfants (et un travail) à la maison, c’est en effet être exposé.e à une situation très difficile pour les enfants. Celle de constater votre “absence présence” (“mammmaaaaaaann !”)… Et puis 3 minutes 56 plus tard, ils s’ennuiiiiiiient… Votre activité professionnelle est donc devenue “théâtrale”, entendue comme : “décomposée en plusieurs actes” !

Alors voici pour vous soutenir une activité par jour de quarantaine !

Semaine 1

Lundi 16 mars 2020

Le spectacle de cirque. Chaque enfant prépare un tour, les enfants entre eux aussi. Il faut des accessoires, voire des costumes. Pourquoi pas un décor. Bref, vous avez 1h30 devant vous pour travailler !

Mardi 17 mars 2020

Le défilé de mode. Une astuce bien pratique pour trier ses vêtements 😉 ! Et oui, trouver ses déguisements, c’est refaire connaissance avec des vêtements improbables… Les moins bien assortis, les “pas prévus pour ça” (seule consigne : on n’abîme pas !). Ou choisir ceux qu’on préfère, ceux qu’on ne peut pas porter tous les jours (autre consigne : on range l’armoire si elle est vidée !!!). On se maquille, on se coiffe. Oui les garçons aussi, parce que la femme n’a pas l’apanage de l’esthétisme et que féminisme ne rime pas avec abolition de la beauté 😉 ! Pour les plus grands, on choisit même la musique. On écrit l’ordre de passage et on s’entraîne à défiler, à poser !

Mercredi 18 mars

Activité massage. Les enfants sont friands de contact mais vous commencez à être moins disponible pour eux. Le massage est une réponse calmante, apaisante et nourrissante… Vous trouverez plein de vidéos tuto sur la toile. Plein de livres existent aussi. On peut passer un temps à se masser entre nous, on peut imprimer une fiche tuto ou leur demander de dessiner les étapes du massage qu’ils veulent tester. On peut les superviser de loin en leur laissant expérimenter et inventer leur massage. Du moment qu’on respecte : la nature de l’enfant, sa sensibilité ; et les limites du toucher. C’est évident heureusement, mais le massage est également une occasion d’expliquer à l’enfant où on peut le toucher, et où son intimité commence. Valable entre enfants.

Jeudi 19 mars

Institut de beauté à domicile. Séance de coiffeur avec massage de la tête, manucure, masques de beauté faits maison, pédicure. On se chouchoute, on prend soin de soi et de l’autre.

Vendredi 20 mars

L’école. Les plus grands s’occupent des plus petits. Il s’agit de faire l’école à la maison, par les plus grands pour les puînés. Pour les plus jeunes ça fera “jeu de la maîtresse”, avec reprise des classeurs de maternelle comme support, pour les plus grands on sait que la meilleure façon d’apprendre c’est d’enseigner aux autres. Il s’agira donc d’expliquer les notions difficiles vues en classe aux plus jeunes, en rendant le contenu accessible. Et n’oublions pas qu’il y a le sport à l’école, la récré… Les arts plastiques !

Samedi 21 mars

The Voice ! Les enfant s’entraînent, choisissent leur.s morceau.x. La famille se retourne et c’est parti pour les auditions à l’aveugle !
Viennent ensuite les duo. Le tout avec un faux micro, des chorégraphies, bien sûr…

Dimanche 22 mars

Dimanche Konmari – les vêtements. Chaque dimanche, on s’y colle. Trier, ranger, se débarasser du trop plein… On pense solidaire : je donnerai à une association plutôt que d’empoussiérer mes armoires… Chacun le fait dans son coin pour ne pas être limité par un membre de la famille (“Tu veux jeter ça, tu es sûûûûûûr ???”). Et on commence, selon la méthode Konmari, par les vêtements. Allez, on y va, chacun y met du sien et on ne garde que ce qui va toujours, ce qu’on met toujours, ce qui nous fait toujours plaisir à porter. Le reste ? Solidarité, les associations caritatives ne manquent pas.

Semaine 2

Lundi 23 mars

Faire un exposé. Chaque enfant choisit, en fonction de son âge : un objet qu’il aime pour les tout-petits, une activité pour les petits, un thème pour les plus grands.On peut chercher dans les livres ou sur internet (attention à la règle des 3-6-9-12 : pas d’internet tout seul avant 9 ans) pour parler de l’origine, des usages dans le passé, des liens de cette objet/activité/thème avec la vie quotidienne de l’enfant, des motifs du choix etc. On prépare une fiche (les plus petits sont aidés par les plus grands) et quand tout est prêt, les enfants font leur exposé tour à tour.

Mardi 24 mars

Ecrire un télégramme. Ecrire un télégramme c’est se plonger dans l’histoire, c’est comprendre, au temps du confinement, la durée du temps il y a un siècle et demi. Parce qu’écrire un télégramme, c’est un peu d’imagination, et du codage en morse ! On écrit un télégramme en morse pour les grands-parents, et on le code en visio ce soir, webcam éteinte du côté des enfants, en ayant un œil sur ce que les grands-parents écrivent (et donc comprennent). Et si les grands-parents ont joué le jeu et qu’ils ont préparé un message pour les enfants, quelle surprise de les entendre faire des “bip” et des “biiiiiiip” puis de découvrir le message codé !

Mercredi 25 mars

Jardinage. On coupe une tranche du cœur de la tomate, on rince les pépins du poivron, on garde le noyau de l’avocat, on égraine un concombre, on sélectionne les plus belles graines de courgette. On place les graines dans du sopalin, on plante dans un pot de terre si on en a, dans plus de sopalin si on n’en n’a pas, on arrose, et on prend soin de sa plantation pour la voir sortir des racines puis percer une petite tête verte. Activité que les enfants peuvent faire seuls (couteau mis à part pour les plus petits).

Jeudi 26 mars

Ecriture d’un livre. Oui, rien que ça ! On prend des feuilles A4 (pas trop, hein ! Les enfants s’enflamment toujours au départ à vouloir écrire des titres, et puis en fait ça décourage d’avoir trop de pages… “à écrire”), on les plie, on les relie en faisant de la couture comme un vrai livre, on s’entraîne à faire des belles lettres pour le titre, on écrit l’histoire sur la page de droite et on l’illustre sur la page de gauche. Un vrai bijou à conserver précieusement 💙. Et mine de rien, on aura fait travailler la programmation (prévoir), la motricité fine (couture), le graphisme, l’orthographe (même si je vous décourage de vouloir corriger les fautes, ce n’est pas le but), l’art (dessin et production d’écrit). Surtout on aura travaillé sur l’imaginaire, le monde merveilleux de l’écrit, et on aura eu une jolie fenêtre sur leur vie intérieure !

Vendredi 27 mars

Théâtre de doigts. On s’inspire avec les textes de François Morel ici : https://www.lumni.fr/programme/manimo. Puis les enfants s’entraînent à créer des animaux avec leurs mains. On peut se peindre les doigts ou condamner une paire de chaussettes (extraite dimanche Konmari dernier !). Les enfants pensent une histoire. Et ce soir, c’est spectacle de doigts !

Samedi 28 mars

La cabane. Marre de connaître par cœur les pièces de la maison ou de l’appartement ?… On autorise, pour un jour, le grand chantier dans le salon ! Aujourd’hui, les enfants peuvent construire leur cabane à coup de draps, d’oreillers, de coussins, de chaises, de cordes, de pinces à linge… Tout est ok du moment qu’on n’abîme pas et qu’on ne se fait pas mal, évidemment. Cette cabane est pour les enfants une occasion de s’approprier l’espace autrement, de revisiter les lieux, de créer un univers à leur taille, rassurant (en ces temps d’inquiétude latente, ce n’est pas de trop…) et ludique. C’est aussi pour eux l’occasion de “voir” la place qu’ils occupent, la place qu’on leur laisse. Et puis à la fin de la journée on range. Parce que l’espace commun se partage. Et ça aussi, ça s’apprend (quitte à la refaire demain !).

Dimanche 29 mars :

Dimanche Konmari : les livres. Comme dimanche dernier, on y va joyeusement : on trie, on vide, on épure. Et ce deuxième jour, on s’attelle au tri des livres. Oui c’est dur de “se débarrasser” d’un livre. Encore une fois, on pense solidaire. Ce livre qu’on a eu tant de plaisir à lire à son enfant, une autre maman pourra le raconter. Donnez-vous un jocker : 3 livres témoin, ok. Mais tout le reste : on ne les lit plus ? Ce n’est plus de son âge ? Comparer le plaisir à avoir ce livre dans les mains au plaisir de ne plus avoir la sensation de boucler une grosse valise à chaque fois qu’il faut remettre un livre dans la bibliothèque. Alors laissez-les faire chacun leur tri… et consacrez-vous au vôtre !

Semaine 3

Lundi 30 mars

Relaxation. Et voilà, on commence à pouvoir dire que ça fait DES SEMAINES que nous sommes confinés (oui “deux” ça fait “des” !). Au départ, les enfants sont amusés. Et les parents sont pleins de bonne volonté. Mais voilà, l’ensemble évolue doucement mais sûrement vers un énervement latent. Alors l’activité d’aujourd’hui pour se dégager du temps de travail, c’est une relaxation guidée. Une vraie grande relaxation ! Avec une préférence pour une relaxation de boule d’amour. Cette pandémie nous réapprend dans les actes la valeur de la solidarité. Être en confinement signifie ne pas contaminer des personnes fragiles qui, elles, sont très en danger avec le virus. Alors une relaxation guidée de boule d’amour se pose là ! Et si vous lâchiez le travail pour la faire, vous aussi ?

Mardi 31 mars

Jeu de mime. On extrait des jeux des petits des cartes de dessins, ou on note sur des papiers pour les lecteurs pour avoir une pioche à faire deviner. Cette activité, au delà de donner naissance à de chouettes fous rires, est aussi une occasion d’enrichir le langage non-verbal, tellement précieux pour les enfants en peine avec le langage oral.

Mercredi 1er Avril : CQFD…

Jeudi 2 avril

Peter Pan artistique. La photo du dessin des ombres devient aussi virale que le COVID sur la toile : on place des objets du monde de l’enfant (figurines, bateau Playmobils….) ou du quotidien (plante, fourchette…) au soleil, et on dispose une feuille sous l’ombre de manière à pouvoir la décalquer. On propose ensuite aux enfants de découper des éléments de leur ombre pour en faire des collages à la Matisse, ou de les remplir de couleurs vives comme le Douanier Rousseau.

Vendredi 03 avril

Journée sans écran – festival de jeux de société. Entre l’école numérique, les visio avec la famille et la “nounou-télé”, le risque d’exposition aux écrans explose. 3ème semaine de confinement, 3ème semaine à risque. Alors aujourd’hui c’est une journée de sensibilisation. Le message est clairement exprimé aux enfants : “Attention, il faut veiller au temps d’écran”. Aujourd’hui, c’est une journée SANS AUCUN ECRAN. Pas de téléphone, pas d’ordinateur, pas de télé, pas de tablette. Pas d’écran. On troque le 2.0 en journée jeux de société. Les plus grands l’appelleront la “journée à l’ancienne” 😉 Mais quand on sait que les ados passent en moyenne 7h30 sur leur téléphone par jour, il y a de quoi lancer la réflexion ! Place aux Yams, dames, dobble, times’up, mémory, Dr Maboul, ce que vous avez, ce qui vous amuse : un festival de jeux de société !

Samedi 4 avril

Le Spectacle de danse. Beaucoup de tutos sont présents sur la toile. Mais évidemment, le plus beau des spectacles, c’est celui créé par vos enfants eux-mêmes. Objectif confiance en soi : je suis capable de danser ! Je peux faire ce que je veux. A distinguer des “il faut” bien danser, “il faut” que ce soit beau. Les enfants répètent leur spectacle, ils s’habillent de leur plus beau costume, se maquillent pour donner leur représentation. Et ce soir, on regarde un bout de ballet !

Dimanche 5 avril

Dimanche Konmari. Les jeux. On continue sur le même principe que les deux dernières semaines avec les jeux. Proposez aux enfants de mettre de côté les jeux auxquels ils ne jouent ET ne veulent plus jouer. Et demandez-leur de le faire seuls. Oui parce que c’est dur à réprimer le “Comment ça tu veux déjà te défaire de ce jouet que je t’ai offert à Noël passé, c’est-à-dire il y a autant de mois que de chiffres dans le prix ?!”… Pourtant, en mettant un veto régulièrement, on inhibe la possibilité de trier ses affaires. Alors on pense joie/plaisir vs ennui/désintérêt. Et on y va gaiement. Quand le confinement sera fini, on aura plaisir à faire une brocante et mesurer la valeur des choses en gérant le ratio cagnotte de vente – achat sur le brocante.

Semaine 4

Lundi 06 avril

Origami. Il y a un côté lent à l’origami. Un côté “par étapes”. Un petit côté confinement… Et puis de l’entraide, un côté “je vais t’expliquer”. Surtout, on peut se tromper et refaire. Déplier et replier. Se tromper encore, et recommencer encore. L’origami entre enfants, source de détente et de confiance, pour tous les âges, et pour une bonne heure de travail des parents !

Mardi 7 avril

Yoga. 4ème semaine, on rentre en phase d’habitude pour les adultes, de ras-le-bol pour les enfants, bien gentils et résilients jusqu’à présent. Alors ce jour, c’est yoga pour tous. Vous trouverez tout un tas de postures pour enfants à imprimer (on pense au temps d’écran, évitons les vidéos…). On sort les tapis de sol (ou les couettes pour les moins sportifs !). Et on s’essaie. Attention à l’excitation. Ce n’est pas un jeu de clownerie où celui qui tombe le 1er gagne le Nez d’Or… C’est un temps de concentration, de centration sur soi. On dirige son attention sur l’équilibre et le maintien de la posture. Et puis, qu’on se le dise, ça fait de jolies photos pour l’album du confinement !

Jeudi 8 avril

Le Bowling ! Cela fait des semaines que vous collectionnez les bouteilles en plastique de lait ? Parfait 😉 Dès que vous en avez 6, on les dispose vides (3 derrière, 2 au milieu et 1 devant), on prend une balle en plastique ou en mousse, et c’est parti pour le bowling dans le couloir ou le salon de l’appartement, la cour ou le jardin de ceux qui accèdent à l’extérieur. Pour les plus grands, on augmente le nombre de “quilles” jusqu’aux 10 quilles réglementaires… voire aux 20m de distance (quel appartement !). Exercice d’adresse et de concentration dans lequel finalement, celui qui s’énerve perd…

Vendredi 9 avril

Peinture avec les mains… ou les pieds ! Il y a l’école à la maison, il y a le calme à la maison, il y a se tenir. Et puis il y en a marre des pinceaux pour peindre alors allons-y gaiement ! On dispose de la gouache dans des assiettes et les enfants peuvent exploiter leur corps pour fabriquer des feuilles d’arbre avec leurs empreintes, un pingouin avec leurs pieds, un cygne avec leur main… Ou encore une fresque de la famille avec la taille des mains et des pieds pour témoigner de la place de chacun (cf webinaire sur la gestion de la fratrie !) : gardez-la, ce sera sans doute revu avec nostalgie comme une chouette toise horizontale dans quelques années.

Samedi 10 avril

Danse tes émotions ! Selon Niezsche : “Et que l’on estime perdue toute journée où l’on aura pas dansé au moins une fois.” (Ainsi parlait Zarathoustra), ce qui a participé à inspirer la talentueuse Nadia Vadori-Gauthier pour “Une minute de danse par jour“. Avec ou sans musique, sans volonté esthétique, mais purement dans la catharsis, on décharge, on défoule, on évacue, bref, on exprime. L’avantage de la danse, si l’on devait n’en citer qu’un, c’est que tous les mouvements sont permis. Alors place à l’expérimentation des possibles. Et si arrivez à vous rendre disponible, suivez, imitiez, copiez vos enfants, ils sont tellement plus libres que nous. Aujourd’hui, je danse mon ressenti !

Samedi 11 avril

Ecouter un conte musical. Se recentrer, écouter, rêver. Radio Classique nous offre un trésor : des histoires sur la musique de grands compositeurs classiques et contées magnifiquement par Elodie Fondacci. Vous vous souvenez sans doute de Pierre et le Loup dont les instruments représentent chaque personnage ? Ici, éloignez les enfants des écrans et laissez-les (re)découvrir Cendrillon, Le lac des Cygnes, Casse-Noisette, Les musiciens de Brême… Poésie et éveil musical, rêverie et évasion… Bonne écoute !

Dimanche 12 avril

Dimanche Konmari : Les chaussures et la vaisselle. Bon, certes, ça n’a rien à voir ! Mais peut-être que le tri des chaussures est facile pour les enfants qui trient déjà depuis 4 semaines, là où pour les adultes, celui de la vaisselle et des ustensiles de cuisine est moins évident ! C’est parce qu’on va jusqu’au bout que ça marche. Gardons en tête l’objectif : épuration !

Semaine 5

Lundi 13 avril

Cuisine en autonomie. Ce n’est pas parce que les parents que nous sommes sont désormais prétendants non seulement à un salaire de l’Education Nationale et à la délivrance du BAFA mais également à une étoile au Michelin que les enfants doivent parier sur les compétences culinaires des parents et à leurs bons services… Pour les plus jeunes, bien sûr, on se contentera d’un gâteau au yaourt (et d’un ménage complet de la cuisine). Mais pour les un peu plus grands, on proposera de confectionner intégralement le dîner. Associations de saveurs, propositions peu ordinaires et déséquilibre alimentaire sont, exceptionnellement, autorisés, du moment que ce sont les enfants qui sont en charge de la constitution du repas. Au-delà de l’avantage logistique du jour, c’est aussi une prise de conscience qui est proposée pour que les enfants accèdent un peu plus au partage des tâches. Bon appétit !

Mardi 14 avril

Le professeur de sport. Sur le modèle de “c’est toi qui fais l’école”, cette fois-ci les enfants vont créer leur cours de sport ! Au programme course chronométrée, pompes, challenge de corde à sauter, équilibre, dribble, pompes, chaise contre le mur… En réalité, ce ne sont pas les enfants qui vont manquer d’idées alors laissez les faire… et laissez-vous guider !

Mercredi 15 avril

La météo des émotions. Cette proposition est particulièrement valable pour les fratries. Il s’agit en effet de créer une roue des émotions. Ou bien le cocotier des émotions ! Mais encore le paysage des émotions ! Laissons simplement aux enfants le choix de leur créativité ! Pour cette activité, vous aurez juste besoin d’une flèche, d’un curseur ou d’une épingle pour désigner l’état émotionnel dans l’instant. C’est un jeu qui permet de :

  • distinguer l’émotion (je ressens…) et le sentiment (j’éprouve…) ;
  • différencier ressenti personnel (je me sens énervé, je me sens ennuyé, je me sens excité) et ressenti interpersonnel (je sens qu’il/elle m’énerve, je sens qu’il/elle m’ennuie, je sens qu’il/elle m’agace) ;
  • comprendre ce qu’est un ressenti (à cette minute) et un ressentiment (issu du passé)…

La météo des émotions permettra donc non seulement à l’enfant d’exprimer ses émotions, mais également de prévenir ou guerre-rire (pas pu m’en empêcher !) les disputes dans la fratrie (cf Vidéo Web sur la gestion de la fratrie). A vos ciseaux, feutre, gouache, attaches anglaises, collage… et que ça sorte !

Jeudi 16 avril

Journée Claude Ponti ! Le site de l’école des loisirs propose une journée spéciale Claude Ponti avec tout un tas d’activités pour les enfants. Le concept est génial… Et dupliqué avec de nombreux auteurs : une journée avec Simon, une journée avec Ungerer… Place à la créativité !

Vendredi 17 avril

L’élastique. Bon. Certes, en appartement, mieux vaut être au rez-de-chaussée si on tient à ses relations de voisinage ! Pour les autres, on place l’élastique entre 2 chaises, et au besoin, on cherche des routines sur YouTube.
Motricité, sport, rigolade. Les voilà donc occupés pendant un petit moment !

Samedi 18 avril

Le spectacle de théâtre. Et oui bien sûr, nos enfants sont des génies de la création 😉 ! Entre jeux de semblant et scenarii avec les Playmo, leur capacité à inventer des histoires est sans limites ! Mais le spectacle de théâtre leur demandera tout de même un petit peu de temps pour organiser une histoire, la fixer, la suivre et la nourrir. Une fois le script créé, les répétitions commencent. Chacun son rôle, chacun son personnage. A défaut, on sollicite les peluches ou les animaux de la maison ! Puis vient l’heure du choix des costumes et du maquillage. Rideaux, 3 coups : silence ! Ils jouent !

Dimanche 19 avril

Dimanche Konmari : les objets de décoration et à valeur affective. C’est le dernier dimanche et le plus difficile. Le vieux doudou tout râpeux : on garde ! Mais par pitié, apprenez à vos enfants à ne pas devenir des adultes au “caleçon fétiche” 😉
Cet objet m’apporte de la joie ? Je le garde. J’ai juste de la fidélité pour ce collier de nouilles mais en vrai… Je le jette.

Courage ! Les étagères vides donnent autant de joie que celles qui prennent la poussière !

C’était le confinement 2020.

Ces idées vont maintenant nourrir les vacances scolaires, les mercredi après-midi, les “j’en ai pour 1 minute”.

Puissent-elles surtout vous aider à fabriquer des souvenirs riches et joyeux à vos enfants !

Ca vous a plu ? Partagez, diffusez !

ARTICLE – Supervision

Découvrez dans cet article ce qu’est la supervision : une méthode qui participe à l’analyse des pratiques professionnelles. Elle consiste à réfléchir sur la pratique entre pairs sous le regard extérieur bienveillant d’une orthophoniste formatrice. Cette dernière propose un avis technique et un accompagnement dans les décisions thérapeutiques. La supervision est donc en premier lieu tournée vers le patient (cas clinique ou situation). Mais elle concerne aussi plus ou moins indirectement le clinicien et sa posture de thérapeute.

Buts de la supervision

La supervision vise :

  • Une meilleure compréhension d’un cas clinique ou d’une situation
  • Une remédiation des difficultés rencontrées
  • Une meilleure compréhension de soi et de ses besoins de thérapeute

Elle souhaite donc placer l’orthophoniste supervisé.e dans une attitude réflexive. Finalement, la supervision s’inscrit dans le sens d’une formation personnelle immédiate, et à moyen terme propose un habitus d’auto-formation.

Objectifs de la supervision

  • Prendre du recul grâce au regard extérieur sur ma pratique ;
  • Profiter d’un temps de parole, une réflexion individualisée, sans jugement ;
  • Se sentir soutenu.e et rassuré.e ;
  • Être encadré.e. En effet, seul.e en libéral, je n’ai aucune équipe de référence. La supervision valide mes décisions thérapeutiques et accompagne le transfert/contre-transfert ;
  • Mieux absorber les émotions des patients et de leur famille. Les miennes ne risquent pas de faire écran ;
  • Améliorer mon positionnement professionnel. Je sais effectivement mieux recevoir la demande et les attentes propres du patient. Je peux ainsi formuler une réponse plus adaptée et par là un soin de meilleure qualité ;
  • Me libérer de mes questionnements ;
  • Mieux comprendre les problématiques et savoir y répondre. Adapter mes objectifs et les moyens thérapeutiques ;
  • Savoir me positionner, poser un cadre ;
  • Repérer la cause des situations compliquées et les solutionner ;
  • Intégrer les données théoriques reçues dans le cadre de la supervision ;
  • Accepter les limites de mon internalité. Les places respectives du professionnel et celles du patient et de ses aidants sont clairement identifiées. J’évite ainsi de sombrer dans le questionnement sur ma légitimité ou de conclure à mon incompétence ;
  • Prévenir l’épuisement professionnel.

Cadre pratique

La supervision : comment ça marche ?

Cette pratique nécessite de la part de l’orthophoniste supervisé.e :

  • Confiance
  • Capacité à se livrer donc honnêteté
  • Capacité à recevoir le regard extérieur donc enseignabilité

Cette pratique repose sur :

  • La garantie de la plus grande confidentialité
  • La compétence et l’expérience de l’orthophoniste superviseur
  • L’assurance de toute l’empathie et la disponibilité de l’orthophoniste superviseur

La séance de supervision a lieu en ligne, en visioconférence, si bien qu’il n’y a aucune contrainte géographique. Ne bougez pas de chez vous, la supervision vient à vous ! Nous fixons une date et un horaire. Vous recevez un lien vers une plateforme de visioconférence sécurisée, et la supervision a lieu en live.

Proposition diagnostique ou thérapeutique

L’offre de supervision se décline en 2 propositions :

  • Un temps court pour recevoir un éclairage diagnostique : 30 min
  • Un temps plus long pour élaborer un avis thérapeutique sur une situation ou un cas clinique : minimum 1h

Proposition individuelle ou collective

L’offre de supervision se décline également en 2 modalités :

  • La supervision individuelle a pour avantages de disposer de plus de temps de parole à soi. Sans peur d’être jugé.e par les membres d’un groupe, on reçoit un soutien personnalisé et à son rythme.
  • La supervision collective quant à elle offre un partage des expériences et des avis. Elle permet de réfléchir ensemble en bénéficiant du soutien du groupe, et d’augmenter la cohésion et la dynamique d’un cabinet.

Les études n’indiquent aucune préférence entre la supervision individuelle ou en groupe

Proposition unique ou sur plusieurs sessions

L’offre de supervision met enfin à disposition des orthophonistes le choix entre :

  • Une supervision unique, à l’acte : un seul rendez-vous prévu, renouvelable en fonction des besoins
  • Ou plusieurs supervisions consécutives : une fois par mois sur un semestre par exemple. Les packs vous permettent de gérer la demande et les attentes qui sont les vôtres, au temps réel. Bref : c’est à la carte !

Cadre légal

” Depuis 2017, tout professionnel de santé se doit d’intégrer l’Evaluation des Pratiques Professionnelles dans la clinique. Pour améliorer la qualité des soins, la Haute Autorité de Santé (HAS) exige la mise en place de méthodologies. Elles permettent de diminuer l’écart existant entre les connaissances scientifiques et les pratiques cliniques” *

La description de notre métier comprend la compétence n°7 de l’orthophoniste : ” Analyser, évaluer et faire évoluer sa pratique professionnelle.
Indicateurs : La confrontation de la pratique professionnelle avec des pairs en groupe d’analyse de la pratique est recherchée “

Or, ” Dans sa mission de professionnel de santé, [l’orthophoniste] intervient également auprès (…) des professionnels de la santé (…) dans le cadre (…) d’activités d’expertise et de conseil, et de coordination des soins “ **.
L’orthophoniste a donc toute légitimité à superviser ses pairs.

Déroulé

Une séance de supervision se déroule classiquement de cette manière :

  • Présentation de cas clinique/situation
  • Écoute active et questionnements pour orienter vers une démarche réflexive étayée
  • Centrage sur la problématique
  • Eclairage théorique
  • Proposition de pistes thérapeutiques

Le partage d’enregistrements audio ou vidéo est possible -recommandé !-, dans la mesure où l’orthophoniste a fait signer une autorisation écrite de la part du patient.

Effets de la supervision

  • Immédiat : soulagement, compréhension immédiate, confiance
  • Long terme : efficacité, professionnalisation, prévention de l’épuisement professionnel, accroissement de son degré d’expertise

Vous avez besoin d’un accompagnement pour assurer votre pratique clinique, cliquez-ici

* ” Les apports de l’Evidence-Based Practice et de la Practive-Based Evidence : du bilan initial à l’auto-évaluation du clinicien “. Julie CATTINI et Maud CLAIR-BONAIME, RO n°272, 2017
** Bulletin officiel numéro 32 du 5/9/2013

Coaching parental

Le coaching parental : pourquoi ?

Epuisement

Pourquoi un coaching parental ? Parce que les “conseils” de l’entourage épuisent ! Les doutes, les questionnements émaillent la confiance parentale. Les fameux ” vous n’avez qu’à… tu devrais… pourquoi vous n’avez pas… “, aussi bienveillants se veulent-ils, éloignent de l’intuition et ternissent l’estime de soi.

Culpabilité

Par ailleurs, l’injonction au bonheur et la culture de la parentalité positive n’ont de cesse de culpabiliser les parents. Comment gérer un enfant captivé par les écrans ? Comment répondre à ses besoins d’immédiateté tout en restant zen ?!

Nouveauté

La périnatalité est un moment crucial dans la vie d’un parent. Cela commence par un bébé imaginé, rêvé, un petit être fantasmé et si fragile. Cela se poursuit par un nouveau né aux décharges pulsionnelles et émotionnelles corrosives ! Quelques ajustements sont à prévoir… Aussi, un nouvel équilibre est parfois à trouver pour accueillir une petite sœur ou un petit frère.

Les tâtonnements éducatifs sont donc nombreux. Difficulté à poser un cadre, suivi du développement langagier de l’enfant, gestion des colères, désamorçage des conflits… Nombreuses sont les situations qui impactent le quotidien.

Répandu aux Etats-Unis, le coaching parental se développe en France depuis peu de temps.

Le désir est pressant pour les parents aujourd’hui de disposer d’outils adaptés à leur système de valeurs et leurs spécificités.

Par qui ?

Une orthophoniste en mission…

L’orthophoniste est une spécialiste qui travaille en cabinet pour traiter la pathologie. Soit. Rappelons toutefois que ” dans sa mission de professionnel de santé, elle intervient également auprès (…) du public dans le cadre d’activités (…) d’expertise et de conseil “ (extrait du Bulletin officiel numéro 32 du 5/9/2013 – page 2).

Le travail d’une orthophoniste s’inscrit donc clairement dans un dialogue avec la parentalité qui accompagne le développement d’un enfant.

Quels objectifs ?

Permettre aux parents :

  • De comprendre et d’améliorer le développement langagier de leur enfant ;
  • Soutenir leurs stratégies d’apprentissages ;
  • Remettre à jour les routines familiales de la “vraie vie” ;
  • Ajuster les représentations autour de la périnatalité ;
  • Trouver un nouvel équilibre avec cette petite sœur ou ce petit frère qui arrive ;
  • Accompagner les communications précoces ;
  • Enrichir le langage ;
  • Soutenir les relations parents-enfants ;
  • Accompagner la résolution des conflits ;
  • Décrypter les réactions des enfants ou disposer d’un regard extérieur sur l’éducation ;

Grâce au coaching parental, disposez d’une écoute et d’outils variés pour penser, façonner et revisiter le vivre ensemble !

Comment ça marche ?

Sur LÖBSTER Orthophonie, le coaching parental est totalement EN LIGNE et EN LIVE ! D’où que vous soyez, les échanges se tiennent par le biais d’une plateforme sécurisée de visioconférence.

Avant de vous lancer :

Le rendez-vous GRATUIT de 15 min : il vous aidera à clarifier votre besoin de coaching.

3 formules au choix :

Le rendez-vous de 1 heure : après avoir ciblé vos besoins, l’orthophoniste-coach vous partage des préconisations personnalisées ;

Le pack de 2 heures : 1h30 d’entretien + 30 min d’entretien de remédiation ;

Le pack de 5 heures : pour un accompagnement pérenne, la répartition des rendez-vous est personnalisée.

Quelle que soit la formule, vous décrivez votre enfant et les difficultés rencontrées au quotidien.

Selon la problématique identifiée, l’orthophoniste-coach vous donne une information scientifique et théorique, claire et précise. Puis vous élaborez ensemble les points forts sur lesquels s’appuyer et les points à travailler. Vous coconstruisez ensuite différentes stratégies. Les parents pourront recevoir des outils concrets à mettre en place au quotidien et établiront leurs propres objectifs.
Une visioconférence de contrôle est enfin préconisée. Ce dernier temps permet de valider la mise en œuvre des outils, de s’assurer de leur efficacité. A l’issue de quoi les parents pourront les réajuster et envisager d’autres objectifs pour la suite.

Le but du coaching parental est clair :

un quotidien plus léger,

plus proche des valeurs parentales,

une communication plus riche et joyeuse,

moins de cris,

des relations plus fluides,

des moments de vie ensemble de meilleure qualité !

Vous souhaitez vivre une parentalité plus sereine ? Cliquez ici pour prendre rendez-vous !

ARTICLE – Le Mentorat

Cet article sur le Mentorat s’adresse aux orthophonistes en libéral qui n’étaient pas préparé.es à être “chef d’entreprise”. Proposé exclusivement EN LIGNE, il offre assurément un gain de temps pour mieux s’organiser.

Travailleur libéral, nous sommes soumis.e à l’omnipotence. On ne nous avait pas prévenu.e qu’exercer son art en cabinet revenait à diriger une entreprise individuelle. Nous sommes maître à bord, et dans la pratique, cela équivaut bien souvent à “nous sommes seul.e à tout gérer”. En effet, à bien des égards, nous sommes seul.e :

  • A faire des fouilles archéologiques tous les ans pour trouver les justificatifs comptables de l’année passée ;
  • Face aux demandes des parents, des médecins, de l’école, de la MDPH, des centres pluridisciplinaires ;
  • A tenir l’agenda, et avec lui, le nombre de rendez-vous qui remplira le frigidaire.
  • L’épuisement professionnel nous guette. A moins que ce ne soit l’envie de jeter l’éponge ?
  • Le mentorat propose un soutien, une aide pour booster son organisation libérale.

Le mentorat ? Jamais entendu parler !

Le mentorat, c’est une personne expérimentée (le mentor) qui accompagne une personne novice (le mentoré). L’expérience du mentor repose sur la sagesse et l’expertise acquises au travers de ses propres échecs et réussites. Il se place au service du mentoré qui cherche à atteindre des objectifs en matière d’organisation professionnelle.

Le mentoré expose les problématiques liées à sa pratique libérale et le mentor offre un regard extérieur sur ce qui fonctionne et ce qui peut être amélioré. Il propose des outils pour y arriver.

Le mentorat c’est un peu rencontrer un lifeplanner de l’orthophonie libérale !

Le mentorat, est-ce pour moi ?

Ce service est pour vous si vous vous reconnaissez un seul “je veux “dans ces propositions :

  • Créer une routine administrative sereine !
  • Mieux gérer mes rendez-vous et la liste d’attente !
  • Arrêter de courir après le temps !
  • Rédiger efficacement des compte-rendu de bilan qui soient lisibles et compréhensibles par tous !
  • Savoir finir mon travail !
  • Vivre dans un bureau rangé et organisé !

Le mentorat, pour quoi faire ?

En fonction des personnes, le mentorat peut proposer une aide logistique : organisation des tâches administratives, organisation comptable, écriture de compte-rendu, gestion des temps pro/perso… ou répondre au besoin de nouveaux challenges pour booster sa motivation professionnelle.

QQCVMA* ?

Qu’est-ce Que ça Va MApporter ? Le mentorat met à disposition du mentoré des outils et accompagne une vraie réflexion pour, une bonne fois pour toutes, quitter le sentiment d’être débordé.e/harcelé.e par la charge de travail. Savoir dire stop de façon adaptée et juste. Être confortable et régulé.e. Libérer du temps pour soi ou pour la réflexion/recherche vers plus d’efficience thérapeutique. Le but du mentorat est d’être bien organisé.e, plus efficace pour soi, plus disponible à soi et aux autres, de mieux préserver sa vie privée, bref, d’avoir une vie professionnelle instagramable 😉

Le mentorat, comment ça marche ?

  • Entièrement EN LIGNE par visioconférence ;
  • Une plateforme sécurisée permettant les appels vidéo, audio, partages d’écran et autres outils pour des échanges fluides et fonctionnels ;
  • Un espace de soutien et d’accompagnement totalement personnalisé ;
  • Un moyen pour le mentoré d’élaborer activement les solutions qui lui sont propres ;
  • La mise à disposition d’outils éprouvés pour fluidifier la logistique libérale ;
  • L’opportunité de trouver les bonnes stratégies avec le mentor pour fluidifier les aspects logistiques, comptables et administratifs.


Le mentor est là pour stimuler le professionnel et l’aider à recruter ses compétences propres. C’est une démarche proactive et dynamique, ce qui garantit sa réussite.

Mentorat ou supervision ?

La supervision s’occupe du professionnel à travers son patient et agit sur les savoir-faire.

Le mentorat s’intéresse au professionnel pour l’accompagner vers davantage d’efficacité et d’épanouissement au travail. Il est tourné vers les savoir-être.

Le mentorat est l’espace où les expériences se rencontrent pour trouver des solutions utiles et personnalisées.

Offre

L’offre de mentorat est souple pour répondre au plus près des attentes des professionnels.

Le mentorat commence toujours par l’élaboration de la demande.

Vous déterminez la durée du rendez-vous :

  • 30 min pour un problème ciblé
  • 60 min pour une réflexion plus globale

Vous choisissez la fréquence:

  • Formule “Juste à temps” : pour traiter une problématique spécifique en un rendez-vous, renouvelable au besoin
  • Formule “Long way to go” : pour planifier un mentorat en profondeur sur 6 à 8 semaines. Vous ne travaillez pas seulement la problématique symptomatique, vous améliorez votre posture professionnelle. Et ces rencontres étalées sur plusieurs semaines vous donnent de quoi mettre des moulures au plafond !

Vous avez besoin d’un accompagnement pour booster votre organisation libérale, cliquezici

* Expression de Tom Barwood (2009 – Livre “Apprendre à apprendre”)

LŌBSTER EN 500 MŌTS

Oui oui ! Vous avez bien compris, Lōbster veut bien dire « Homard » ! 

Cette image illustre la mouvance que j’ai souhaitée pour mon travail, présenté sur ce site, en 500 mots parce qu’une orthophoniste affectionne souvent s’amuser avec la langue… ! 

Le complexe du homard : une démarche proactive 

Le complexe du homard, décrit par Françoise Dolto et sa fille Catherine pour parler des adolescents, fait référence aux différentes mues du homard pendant sa vie. Pour grandir, il doit quitter sa carapace et vivre durant cette mue une période de fragilité, sans protection contre les congres, ses agresseurs, le temps de suinter une nouvelle carapace, robuste et plus à sa taille. 

« Les homards, quand ils changent de carapace, perdent d’abord l’ancienne et restent sans défense, le temps d’en fabriquer une nouvelle. Pendant ce temps-là, ils sont très en danger » Françoise Dolto. 

En filant cette analogie, nous concevons comme tout individu cherchant à s’inscrire dans une dynamique de changement (personnel ou professionnel) a besoin d’être accompagné, soutenu et sécurisé par la bonne technicité pour :

  • Quitter le fonctionnement obsolète dans une logique d’inhibition rétroactive : je retiens la stratégie que je croyais pertinente et fiable jusque-là et dont j’ai compris les limites 
  • Accéder à la vulnérabilité de l’entre-deux connaissances, ce que nous nommons la « zone proximale de développement », comprise entre ce que je sais faire tout seul et ce que je ne peux faire qu’avec l’aide d’une personne plus experte 
  • Monter un nouveau système de savoir-faire plus fort, plus à la taille de son monde intérieur, plus responsable et autonome 

« Ce qui va apparaître est le produit de ce qui a été semé chez l’enfant » Françoise Dolto. 

L’orthophoniste ou le formateur est ainsi un guide qui aiguille la personne accompagnée vers des stratégies plus efficaces et adaptées. 

« Homme-Art » : L’orthophonie un art ou une technique ? 

Le « homme-art » fait référence à la thérapie, mélange de technicité et d’accueil de la personne. 

En effet, la démarche dite « proactive » s’appuie sur la technicité de l’orthophoniste : le constat de départ, franc et honnête, opéré lors du bilan, permet l’énonciation d’objectifs clairs et réalistes, centrés sur la solution et phasés en étapes mesurables et atteignables… Le travail est donc tourné vers l’action ; la technique se réfère au geste, au savoir-faire dans l’acte. 

Car il n’y a pas d’art sans maîtrise de la technique. D’ailleurs l’étymologie est identique entre ces deux termes : « technê » veut dire « art, habilité » en grec et « ars » signifie « habilité » en latin. Tous deux désignent donc le « savoir-faire ». 

Le soin orthophonique, comme la formation et la création d’outils, reposent ainsi davantage sur un art, intégrant le savoir-être et un ajustement permanent, issus de solides connaissances, tissés au travers des années d’expérience, nourris de la somme d’individualités et basés sur une volonté farouche de répondre à une demande unique. 

Voilà où se situe Lōbster. C’est l’homme-art qui autorise l’accès à la zone vulnérable de non-savoir grâce à une démarche proactive, solide, technicienne et globale.