Billet 12 : Mieux vaut un présent imparfait qu’un futur conditionnel

Partant du principe que nous voudrions toujours faire mieux.

Partant du principe qu’alors nous ne le ferons que quand nous pourrons le faire vraiment bien.

Partant du principe que ce principe est une bonne façon de ne rien mettre en place du tout…

J’ai pris l’habitude de finir mes formations sur cette phrase : mieux vaut un présent imparfait qu’un futur conditionnel.

Aujourd’hui ce n’est peut-être pas au mieux de ce que je voudrais savoir faire ou être.

Mais c’est en faisant que je m’améliore.

Accepter l’imperfection de mes actions d’aujourd’hui pour bâtir un meilleur demain.

Et ne pas attendre un hypothétique demain pour viser une prétendue perfection.

Entendre que ce que je vise, c’est un résultat « in fine », littéralement « à la fin du chapitre ». Comment faire si je ne l’écris pas ?

Concrètement, je n’attends pas d’avoir retravaillé mes notes de formation : c’est tout de suite que j’applique. Et je reprends le contenu de la formation à la lumière de ce qui se passe en séance aujourd’hui. Sans le délai qui, dans la réalité, éloigne et interdit plus qu’il ne mâture et rassure.

Concrètement, je regarde aujourd’hui non pas comme un demain incomplet, mais comme une liste d’opportunités disponible maintenant. Pas comme un banc d’essai ; comme un terrain de jeu.

Ce n’est peut-être pas l’idéal. Mais aujourd’hui, est-ce vraiment l’idéal d’hier ?

#Optimisme #Joie #Allant

#LobsterOrthophonie #Orthophonie #Bégaiement

Billet 10 : « Il est difficile d’échouer. Mais il est encore plus difficile de ne pas avoir essayé de réussir. » Théodore Roosevelt

C’est toute la différence entre remords et regrets.

Réussir, c’est avant tout tenter, essayer, rater, recommencer, rater encore, douter, rater mieux, essayer et parfois réussir.

Pas de réussite sans échec diront les pessimistes.

L’optimisme dicte la version de Roosevelt : l’échec n’est pas une question. Chance à celui qui ne le rencontre pas. Mais réalité de tout projet, passage obligatoire de toute réalisation.

Je ne me demande pas si je vais réussir ou échouer.

J’intègre que l’échec fait partie de ma vie.

Et je préfère échouer une entreprise conduite avec le cœur que fermer mon cœur par peur de l’échec.

En tout projet, que ce soit investir une nouvelle pathologie, modifier ma rédaction de compte-rendu de bilan, changer la disposition de mon bureau… ou écrire des podcasts pour #Bégaiement (!), je choisis donc d’y aller, et d’y aller vraiment.

Parce que je préfère le risque de l’échec aux regrets des « j’aurais dû » et autres « si j’avais su ».

#Optimisme #Joie #Allant

#LobsterOrthophonie #Orthophonie #Bégaiement

Billet 9 : OUI !

Un billet pour dire un grand OUI.

OUI ! Parce que l’optimisme, c’est ça. C’est dire oui, c’est être ouvert.e aux opportunités, pas par opportunisme mais par volontarisme.

OUI ! Parce qu’être positif, c’est ça. C’est penser oui, pas parce que la vie est toujours rayonnante, mais pour la faire rayonner.

OUI ! A la question « Que veux-tu ? »

OUI ! A la question « Que préfères-tu ? »

OUI ! Quand ce n’est pas la question.

Parce que penser OUI ! c’est mettre mon cœur et mon esprit ouverts.

C’est vivre mon humanité et ma modernité.

C’est accepter le changement avec curiosité, c’est accepter l’autre avec intérêt.

C’est penser ma vie avec dynamisme et mes choix avec volonté.

OUI ! Au lendemain de la journée des droits des femmes pour penser à l’évolution plus qu’à la situation des droits des femmes.

C’est voir les élans non plus seulement féministes mais plus simplement égalitaires.

C’est sentir le mouvement qui opère, le tracé qui se déroule.

OUI ! C’est loin d’être gagné parce qu’être femme sans être associée à la douce maternité, à l’empathie et à la douceur est aussi illusoire que de penser l’homme sans ses injonctions de force et de virilité plus ou moins respectueuse.

OUI ! Parce que l’optimisme c’est ça : ne pas rester sur aujourd’hui mais penser demain avec un large sourire.


Aujourd’hui nous sommes le demain du 8 mars.

Aujourd’hui je vous offre un grand OUI ! sur tout ce que vous allez mettre en place et accomplir d’ici le 8 mars prochain. 

#Optimisme #Joie #Allant

#LobsterOrthophonie #Orthophonie #Bégaiement

Billet 8 : « Être heureux ne signifie pas que tout est parfait. Cela signifie que vous avez décidé de regarder au-delà des imperfections. » Aristote

Ca sent la période pré-menstruelle (oui, vous allez tout savoir), ce qui n’est clairement pas le moment de mon cycle où je suis le plus naturellement optimiste.

L’heure est davantage au chocolat. Eventuellement, faire le bilan le plus objectif possible des dernières semaines pour piloter mon parcours.

Me vient cette pensée d’Aristote.

Alors que gouverne la dictature du bonheur (dont Morgane Cadignan vous parlerait mieux que moi), les aspérités sont vivement condamnées par les filtres Insta.

Il ne faut plus seulement que ce soit beau ; il faut que ce soit toujours beau.

Regarder son parcours avec délicatesse est devenu une force optimiste en soi.

Aujourd’hui, plus qu’hier, je regarde le bonheur comme un chemin.
Pas de succession de réussites. Pas de sourire ultrabright.

Le vrai bonheur s’inscrit dans la vraie vie.

Je regarde les plus et les moins, et je les accueille. C’est ok. Parce que je sais ce que je fais, pourquoi je le fais, et ce que je veux.

Cette semaine, mon optimisme passera donc par des séances d’orthophonie pas toujours fabuleuses, des podcasts écrits pas si rapidement, une énergie moyenne, mais les pieds toujours bien ancrés dans mon chemin.

#Optimisme #Joie #Allant

#LobsterOrthophonie #Orthophonie #Bégaiement

#Épisode15 : Travailler avec son cycle

Pop pop, si vous êtes un homme, au contraire : restez !

La vie nous pousse à écraser la puissance de notre cycle. Les hormones contraceptives, les pubs avec des femmes qui sourient en sautant sur un canapé (parce que même à J12, y’en a une parmi vous qui fait ça ??), et cette injonction sociétale qui veut faire rimer « femme » avec « dadame ».

Pour être efficace, et face à la somme de travail à abattre tant au travail qu’au sein de mon foyer, il a bien fallu que je regarde mon cycle en face.

Chaque femme est différente, et loin de moi l’idée de vous faire le coup de la sororité, des sœurcières, des Amazones et de la puissance des lunes (ah si, je viens de le faire !), mais force est de constater que gagner en efficacité passe aussi par prendre en compte ET ANTICIPER les mouvements imprimés par son cycle.

Concrètement :

  • Je rentre en écoute de mon cycle et je prévois la répartition de mes tâches de travail en fonction.
  • Je ne me lance pas dans la compta à J13, je n’ouvre pas la correspondance avec la CARPIMKO à J26, je n’écris pas un compte-rendu de bilan à J2.
  • Petit guide à l’usage des néophytes… et des hommes !!!

Pendant les règles : je fais mon bilan, je visualise mes désirs. C’est le temps idéal pour lister ses rêves.

J5 : ça monte, je passe des intentions aux actions et je pose mes 1ers pas vers mon but. Temps de brainstorming avec mes ami.e.s et mentors.

J10 : c’est le plein pic ! Il est temps d’OSER : j’y vais, je le fais, je fonce dans le tas ! C’est l’heure des challenges !! Temps pour travailler dur, exécuter, que dis-je : FONCER !!

J14 : Ting ! Euphorie et confiance ! Temps pour revoir mes objectifs et me donner un 2ème élan

J20 : ça descend gentiment. J’ai besoin d’humilité et de tolérance envers moi-même. Temps d’action avec les autres et d’écoute de mes intuitions.

J24 : lâche l’affaire. A J24 je suis au fond du seau. C’est la loi d’Illich des rendements décroissants : je ne cherche pas, je laisse tomber. C’est un peu le repos du guerrier… et d’acceptation du down…. Temps pour clôturer, de félicitations si j’y arrive, et temps pour faire la pause : douceur, en mode plaid et chocolat…

#LobsterOrthophonie #slasheuse #CommeUnLundi

#LesGlouches #PasCetteLuneLà

#Épisode14 : Souris-toi toi-même

Si jeter un œil sur l’agenda fait péter une ride du lion…

Si regarder la pile « à faire » déclenche un besoin de café…

Si ouvrir le dossier donne envie de chausser ses running…

… il ne faut pas s’étonner de se sentir en perte d’efficacité !

Dans ma routine du matin, avant même d’être sortie de mon lit, je souris.

Pas un sourire à la Bacri (« Tiens, tu le veux ton sourire à la con ? »).

Un sourire large, genre « Hey, ça va ? » ! Un sourire qui appelle une bonne énergie. Un sourire intime, de soi à soi. Une gratitude : la reconnaissance de la joie de vivre cette journée.

Parce que vous trouvez vraiment que « je suis fatigué.e » ou « j’ai pas envie » est vraiment un prétexte sympa pour se faire la gueule à soi-même ? 🙂 Alors : on sourit !

Concrètement :

  • Je commence ma journée par sourire. Pas à la personne qui est près de moi : à moi-même. Et pas « en moi-même » : physiquement, un vrai sourire !
  • Je me force ! Ben oui, c’est la vraie vie. Au début, et a fortiori les jours de fatigue, moi non plus j’ai pas envie de sourire, et moi aussi je me trouve cruche de sourire béatement pour rien et à personne. Ca donnerait presque l’impression de travailler la théorie de l’esprit pour soi (il est chelou ce sourire !), mais c’est ma routine.
  • Je commence une tâche ardue par un sourire. Et je me laisse gagner par ce sourire.
  • Et en fait, ça fait du bien… et en fait le sourire reste…

#LobsterOrthophonie #slasheuse #CommeUnLundi

#Souriez #PaslAirCon #ElleEstContente

#EtSiToutCommençaitParUnSourire

#Épisode13 : La meilleure version de soi-même

Suite logique des #Épisode9, #Épisode10, #Épisode11 et Épisode12, dernier volet de cette série de début d’année, place à la douceur, à l’optimisme et à l’empowerment !

Je suis la meilleure version de moi-même.

Je répète parce que d’abord cette phrase hurte et gêne : Je suis la meilleure version de moi-même.

Et puis je la répète encore comme un mantra parce qu’après cette phrase provoque révolte et colère (oui, « pfff n’importe quoi » fait partie de la rubrique) : Je suis la meilleure version de moi-même.

Ça fait des semaines que je cherche à bonifier 2021, à bonifier mon efficacité, et finalement, que je cherche à prévoir pour réussir une meilleure année 2021 (on se souhaite d’ailleurs nos « meilleurs vœux »). Alors finissons par le commencement : prévoir, anticiper, poser pour aller vers une meilleure version de soi-même.

Concrètement :

  • Je ne me donne pas de coup de latte virtuel à chaque échec ou à chaque raté. Rater c’est ouvrir son cœur à un apprentissage. J’accueille mon erreur au lieu de la dénoncer pour la mettre loin de moi (« Va au coin. Je ne veux plus te voir ! »)
  • Je tâche de m’encourager avec gentillesse. Concrètement, j’essaie le plus possible de me penser (avec un e ou un a en fonction de votre niveau de self estime de départ !) comme je pense mes ami.e.s à qui je ne demande PAS DE TOUT de perfection. Rien. Alors pourquoi me ferais-je ce traitement de faveur ?… de n’être hyperexigeante qu’avec moi ? 🙃
  • Je me nourris de vidéos d’Etats-Uniens amphétaminés au « Tu es le meilleur ! » et autres « Aujourd’hui c’est ton jour ! » (Qui sonne vachement mieux en anglais et à la 1ere personne « Today is my day »)
  • Je conscientise qu’il ne s’agit pas là d’égo mais  de capacité à donner le meilleur de soi par effet pygmalion positif. Que si je me regarde comme une fiotte je serais moins portée que si je me porte avec des « Je peux le faire »
  • Au cabinet je regarde les aidants naturels avec la certitude que ces parents sont les mieux placés pour savoir ce qui est bon pour leur enfants. Et parce qu’ils sont les meilleurs, ils vont donner leur meilleur dans le travail.

#LobsterOrthophonie #slasheuse #CommeUnLundi

#LoveEtc #Autobisou #Mantra

#YesYouCan

#Épisode12 : Projeter son efficacité

Suite logique des #Épisode9, #Épisode10 et #Épisode11, dernière phase de la préparation de mon efficacité, je traduis mes résolutions en parcours !

On se dit qu’on voudrait. Et puis plus rien.

Ah si : « pfff… toute façon, c’était impossible ».

Alors nous obéissons : c’est impossible.

Ici je me donne les moyens.

On a dit « je veux ? Je pose mon intention ». Je poursuis : « Je veux ? Je projette mon intention en étapes à franchir ». C’est le moment bullet points !

Bien projeter ses étapes de parcours et leurs tâches associées, c’est se donner les moyens de vivre réellement la vie qu’on se rêve.

Concrètement :

  • Oui je prends tout ce temps (posts écrits en temps réel) pour préparer mon année
  • Oui, je finis la projection de mon année mi (ou fin) février. L’année dernière en avril si vous voulez tout savoir !
  • Je visualise les bullet points de mon année. Concrètement, quelles sont les étapes de chaque objectif et quelles sont les tâches à accomplir de chaque étape.
  • Ex 2020 : « Objectif 4 : m’offrir plus de temps à moi au 1er janvier 2021.
    Etape 1 : Sanctuariser des moments de retraite au 1/5/20
    Etape 2 : Instaurer des temps dans la nature au 1/10/20
    Etape 3 : Créer des temps interstitiels au 1/11/20
    Etape 4 : Ralentir au 1/1/21″.
    Ex de tâches à accomplir :
    Etape 2 : Aménager mon extérieur pour aller davantage dehors ; Aller marcher 1 soir/semaine en famille ; Prévoir 1 marche en montagne par mois ; Sanctuariser mon temps de lecture à la plage le vendredi »
  • Je reporte toutes les étapes d’objectif dans mon agenda 2021 (vivement l’automatisation, hein 😉😄)  de sorte à voir chaque mois quel est mon programme au service de mes objectifs 2021
  • Avec mes patients je phase mon intervention et je suis (réellement) capable de répondre à la question « Vous pensez qu’on en a encore pour combien de temps ? »

#LobsterOrthophonie #slasheuse #CommeUnLundi

#OùEstMaRetraiteDe3jAMaurice

#LectureALaPlage #Connasse

#Épisode11 : Programmer son efficacité

Suite logique des #Épisode9 et #Épisode10, place au plan d’action !

Spéciale dédicace à tous ceux qui pensent que les résolutions du 1er janvier c’est du bullshit !

Imaginez que ce n’est pas votre année que vous devez rêver/programmer, mais une course en montagne. Que fait le coureur ? Il programme :

  • Son objectif : arriver en tant de temps ou à telle place. Voire finir la course !
  • Et les étapes pour y arriver : 1 an avant, 9 mois avant, 6 mois avant, 3 mois avant. Une véritable to do d’actions, de routines et d’attitudes

Comme je planifie ma semaine ce lundi matin (cf #Épisode1), je planifie mon année. Car sans objectif, pas de direction. Et sans direction, pas d’arrivée. Je veux ? Je pose mon intention, et je répartis les étapes pour y arriver dans l’année.

Concrètement :

  • L’année dernière j’ai travaillé sur la résolution « Comprendre la durée du temps »
  • Cette année je pose la résolution « Croire et accueillir la perfection du timing de ma vie » (oui le temps est un gros sujet pour moi !)
  • Avec mes patients, j’énonce un objectif central qui leur correspond, une ligne de mire. Une résolution en « Je ne veux plus avoir à… (aspect handicapant corollaire de leur profil) » ou « Je décide… (volonté, désir) »
  • Je saisis mon empowerment : j’ai les cartes en main, je décide de mon potentiel d’action. J’y crois parce que je crois en moi : je peux le faire

#CommeUnLundi

#Alleluya #GourouOrNotGourou