Billet 15 : « Un mode de pensée est lié à un mode de vie » Papa

Hier soir je parlais dissonance avec une orthophoniste.

Pas la dissonance cognitive, pas la dissonance de nos patients.
Je parlais dissonance quand, en libéral, on regarde à gauche le créneau monopolisé par un lapin et à droite les patients qui appellent au secours sur la liste d’attente.

Il y a du « ça ne peut plus durer ». Et c’est bien cette dissonance qui génère l’impression de cocotte minute.

Continuant sur cette pensée, me vient cette flèche de mon père.

Un mode de pensée est lié à un mode de vie.

Rétrospectivement je constate :

Toutes les fois où je me sens alignée, près de mes valeurs ;

Toutes les situations dans lesquelles mes actions sont en rapport avec mes propos ;

Toutes les périodes durant lesquelles j’ai vécu la vie que j’avais dessinée ;

Je suis me suis sentie heureuse, enthousiaste et positive.

Mon allant, ma joie, mon optimisme ne sont pas les témoins labiles des circonstances.

Ils sont la conséquence directe de l’accord entre mon mode de pensée et mon mode de vie.

Entrer dans un mode de vie plus serein commence donc chez moi par un changement dans mes pensées.

Exit les pensées limitantes, les poncifs du genre « sortir de sa zone de confort » et pieds coulés dans le béton.

Je décide du mode de vie que je veux adopter. Et j’y associe mon mode de pensée.

Car si je ne peux rien aux circonstances extérieures, je suis responsable de mes pensées qui dictent mes actions.

Le modèle CPEAR (voir billet11 #Audace) l’expose clairement. Pourquoi s’en priver ?

#Optimisme #Joie #Allant

#LobsterOrthophonie #Orthophonie #Bégaiement

Billet 14 : Ne pas agir est une action

Parfois pour tromper le temps…

Parfois pour ne pas faire pire en attendant de se déterminer…
Mais il faut le reconnaître, souvent pour ne pas prendre parti….

Nous préférons ne pas agir en ne faisant rien.

Or ne rien faire, c’est déjà une action à part entière.

Je ne prends pas cet appel ? Je refuse l’appel.

Je n’écris pas ce CRBO ? Je procrastine et génère du stress pour moi et de l’attente pour mon patient.

Je diffère la révision de mon fonctionnement administratif ? Je maintiens mon inefficacité.

Alors tant qu’à faire, autant poser une action qui va dans votre sens.
Répondez.
Mettez en forme au moins les reports de scores.

Changez de process, osez.

Agissez : faites.

#Optimisme #Joie #Allant

#LobsterOrthophonie #Orthophonie #Bégaiement

Billet 13 : « Chaque fois qu’il y a un doute, il n’y a aucun doute. » Robert De Niro

On connaissait « Oublie que t’as aucune chance et fonce » mais la version américaine est quand même vachement plus classe 🙂

Aux parents qui profèrent aux premiers pleurs critiques « ah j’en étais sûr.e ! »…

Aux collègues qui ont besoin d’évoquer « Pour ce patient, je me demande s’il ne vaudrait pas mieux… »…

Aux ami.es qui questionnent « J’hésite à signer, j’ai peur que les mensualités soient trop fortes »…

Vous avez raison.

Quand il y a un doute, il n’y a pas de doute.

Certains appelleront ça la petite voix, d’autres l’intuition. En réalité c’est juste votre raisonnement qui fonctionne et votre cerveau qui est câblé pour flécher l’erreur.


A-t-on un doute quand on pense que là, les enfants sont assez calmes, ils vont jouer tranquillement ?

A-t-on un doute quand on initie un protocole qui a fait ses preuves ?

A-t-on un doute quand on cherche l’achat qui correspond aux mensualités confortables ?

Aucun.

Le doute est là pour indiquer l’erreur.


Ne doutez plus.

Repérez l’erreur et corrigez là. Ou ne craignez pas l’absence de doute : foncez.

Le reste, c’est la vie qui opère et c’est aussi pour ça qu’on a le cœur qui bat.

#Optimisme #Joie #Allant

#LobsterOrthophonie #Orthophonie #Bégaiement

#Épisode25 : Mes moi prioritaires

Suite du post précédent : lundi matin, il est l’heure de questionner les temps que je consacre aux tâches que j’ai choisi de traiter.

Or se plonger dans la liste parfois abyssale des actions à mener est un piège sournois. Car savoir prioriser les tâches suppose de les envisager toutes, et risquer d’être happé.e par leur lot de petites sœurs (il faudrait aussi faire ça et ça pendant qu’on y est). C’est le coup du rangement de tiroir qui aboutit à la montagne de dossiers sur le bureau. Tout devient urgent, tout est forcément nécessaire.

Être efficace nécessite donc de borner ses actions en fonction de SES priorités. Dans le fond, la question des 3 actions prioritaires de la semaine dernière revient à sonder et cerner les 3 moi que je place au centre, mes 3 moi prioritaires.

Ce sont eux qui vont m’indiquer les tâches qui sont vraiment importantes pour moi. Ce sont eux qui vont me prémunir contre un renflement d’une famille d’actions… et donc la sensation in fine de ne nourrir qu’une partie de ce qui fait sens pour moi.

Concrètement :

  • Je prends le temps de poser, de définir mes 3 moi prioritaires. Je pose sur papier les 3 personnes que je veux être, qui font sens pour moi.
  • Ma semaine doit refléter ces 3 moi prioritaires. Si j’ai choisi « Professionnelle rigoureuse » et que je laisse dormir une note de prise en charge pendant 8 semaines, je cours au sentiment de défaillance et d’inefficacité !
  • Mes 3 moi :
    • Entrepreneure créative et énergique
    • Mère louve, attentive et enjouée
    • Femme sociable et joyeuse
  • Mon planning cette semaine :
    • Sessions de travail intensives de 8h à 15h et de 21h à 23h30 de lundi à vendredi (hors vendredi soir ! Mais avec dimanche soir)
    • Être totalement disponible pour ma famille de 15h30 à 20h45 (après je suis périmée)
    • 2 déjeuners avec des amis dans la semaine et décrocher totalement pour vivre mon temps fun et perso le week-end.

A vous : Qui êtes-vous en 3 personnes ?

#LobsterOrthophonie #slasheuse #CommeUnLundi

#MoiMonÂmeEtMaConscience #ParisCombo #SchizophrénieForever #HeureDePeremptionMaternelle

#Épisode24 : Mes priorités

Lundi matin, ma semaine dessinée hier soir, place à l’inscription des tâches dans l’emploi du temps.


Notez le terme « emploi du temps ». Elle est chouette cette expression. A distinguer de « planning » qui parle de planifier (voir posts précédents), parlons donc de comment on emploie son temps.

Parce qu’on ne va pas se mentir : moi aussi j’aimerais me consacrer à « 20 petites minutes » de marche matinale pour mettre mon corps en mouvement. Mais plutôt j’étends la lessive qui a tourné dans la nuit avant le réveil des enfants.

Moi aussi je voudrais remettre mes notes au propre. Mais plutôt ma journée aussi fait 24h.

Ma botte : PRIORISER. Le matin, je me donne 3 priorités, 3 actions (pas « tâches » : ACTIONS) que je veux avoir réalisées ce soir.

Concrètement :

  • Je concentre mon attention sur cette question « Et si je ne pouvais faire que 3 actions aujourd’hui, lesquelles devraient VRAIMENT être réalisées ? »
  • Je prévois le temps, la « place dans le planning » pour loger ces actions prioritaires (oui, les priorités ne sont pas un post-it sur la marge de l’emploi du temps…).
  • Et si 7 min de sport c’était une priorité ? Parce que quand même, 7 minutes, on peut les trouver, non ? Je vise donc de me coucher 7 minutes plus tôt (oui parce que ces actions choisies ne doivent pas pousser les murs de votre journée !) et je commence la journée par une action prioritaire.
  • Et si « lire 10 minutes dans le canapé » était une priorité ? Et si on arrêtait de laisser notre temps s’employer à « FAIRE ». Et si après une tâche, plutôt que de chercher ce que j’ai le temps de réaliser maintenant, on sanctuarisait l’action « bouiner sur le canap » ? Et si offrir à nos enfants un modèle de femme détendue était aussi important que celui de mère exemplaire ?
  • Mes 3 tâches de ce jour : 7 min de sport (fait !), déclarer mes impôts (no comment), renvoyer mon dossier de financement à la BPI (tiens tiens… Qui c’est qui va bientôt sortir un projet de tête ?)

A vous : Quelles sont vos tâches prioritaires du jour ?

#LobsterOrthophonie #slasheuse #CommeUnLundi

#PréfèreLesDéclarationsdAmourAuxDéclarationsdImpôts #TeManqueToujoursUnPapier

#Épisode23 : Prévoir le temps des tâches

On est lundi matin, et dans ma routine, je revois les grandes lignes de ma semaine posées hier soir et je les projette dans mon emploi du temps.

De façon très pragmatique, je fais ma liste des ingrédients nécessaires à chaque action à mener cette semaine.

Mon chantier l’année dernière, je vous l’ai dit, c’était « Comprendre la durée du temps », et pour cause. Réussir à bien phaser les tâches pour réaliser mes actions passe effectivement par la juste estimation du temps que je devrai consacrer à chacune.

Et pour ça, mes armes se décomposent en 2 temps :

  1. J’estime la durée de la tâche
  2. Je mesure le temps effectivement passé sur ladite tâche !!

Dit autrement, je cherche à me tenir au temps alloué. Mais comme ça ne marche que rarement le 1er coup, je me note le temps à prévoir la prochaine fois !

Résultat des courses : je tends à (oui parce que je n’y arrive qu’à 80%) ne programmer QUE ce que je pourrai réellement exécuter… et je finis ma journée avec la satisfaction d’avoir fait ce que j’avais à faire… et le boost qui nourrira mon efficacité de demain 💪 !

Concrètement :

  • Je note le temps que je pense devoir consacrer à la rédaction de cette note de fin de prise en charge, à la relecture de ma déclaration d’impôts (4H ??), à poster ce recommandé (4h ??)
  • Je pense à regarder l’heure à laquelle je commence la tâche, voire je lance un chronomètre les fois où trop de double tâche tue la double tâche (11h12 – 10h36 ça fait combien de minutes ??? 🤯😶)
  • Je note dans mon planning le temps réellement consacré… et j’intègre soit le quotient multiplicateur (temps x1,5 ? X2 ??), soit la durée moyenne à projeter la prochaine fois
  • Je tiens compte de ces temps pour programmer mes journées. Donc non, même si « il faudrait que », je ne vais pas noter « pointer les paiements, écrire les réclamations, rédiger le bilan de Toto et appeler sa maîtresse » dans l’heure de 10 à 11…

A vous : Quel est votre rapport à la durée du temps de vos tâches ? Faites l’essai aujourd’hui : temps programmé, temps réel : quelle différence ?

#LobsterOrthophonie #slasheuse #CommeUnLundi

#Dans365JoursJeRamassesLesCopies #FinDeJournéeA00h30 #CestPasDemain00h30 ? #DansChronopostYavaitPasChrono ?

#Épisode22 : Suivre ses rituels

Après 3 semaines sur mon banc de touche, et juste parce que j’avais décidé que lundi il fallait revenir à l’activité, il faut bien avouer que je suis aller chercher énergie, neurones et concentration au fond du couloir à gauche (« j’reviens, j’vais juste faire pipiiiiii »).


Dans ces conditions, ici assez extrêmes, j’active la botte « Rituels ».

Il y a quelque chose ici de protocolaire. Il y a, de loin, presque quelque chose de rigide.

Mais il y a surtout une recette à trouver, une routine, comme les gammes des instrumentistes. Ce que je dois faire / ce que je ne dois pas faire pour que ça marche.

A force, j’ai identifié mes besoins, mes réactions positives et négatives. J’ai bâti mon cadre, mes rituels.

Et pour garantir mon efficacité, surtout pour relancer quand c’est dur, quand c’est laborieux, je m’accroche à ces rituels.

Connaître et tenir ses rituels. Même et surtout quand on ne se sent pas le loisir de les suivre.

Concrètement :

  • Je commence mon lundi par ce post et mes mails du week-end. Et ensuite, je suis comme un fonctionnaire (dont la fonction est de fonctionner comme son nom l’indique) des tâches que je me suis attribuées le dimanche soir.
  • Le matin, je sais ce que je dois éviter le pain blanc et le sucre si je ne veux pas avoir une faim d’ogre à 9h15. Idem pour le repas du midi si je ne veux pas pourrir mon 14h-16h. Moi qui aime manger, ça me coûte, mais je me rattrape le week-end si je veux vraiment être efficace en semaine…
  • Je sais aussi que si je dors moins de 6h30, je vais être fatiguée, alors je mets une alarme sur mon téléphone pour fermer l’écran à 23h… et ma box coupe à 1h pour au cas où 🙂
  • Si le jeudi de 8h à 9h c’est mon temps de rédaction, même si l’appel de la grasse mat’ (qu’on appelle aussi « la flemme ») est fort, je m’y colle. Je fais.


A vous : quels sont les rituels qui vous réussissent ? Quelles sont vos bonnes habitudes que vous souhaitez pérenniser ? Les mauvaises contre lesquelles vous luttez ?

#LobsterOrthophonie #slasheuse #CommeUnLundi

#Rituels #SNCFforever

#Épisode21 : Ne pas être efficace du tout

J’avais prévu de faire la suite de l’#Épisode17 et de vous parler énergie.
C’était sans compter sur la dengue (maladie tropicale qui m’a littéralement clouée au lit pendant 12j, dont 4 à l’hôpital, et dont je ne ressors que laborieusement après pourtant déjà 10j de convalescence).
Et finalement ça tombe bien.

Parce que si je fais le focus sur ce qui m’a rendue efficace depuis que je suis rentrée dans ma vie professionnelle, ce sont mes bancs de touche. En bientôt 20 ans, je me suis arrêtée 5 fois 1 an. Même pas peur.

Et elle est peut-être là la clé.

Savoir s’arrêter. Sortir du cadre. Tirer la poignée d’arrêt du train. Débrancher.

Concrètement :

  • Je le répète : le week-end, c’est STOP. Pas de travail. Rien (à part le dimanche soir pour programmer la semaine à venir)
  • Des pauses quotidiennes* en fonction de ses besoins : Une sieste ? Une méditation ? Une balade à pied ? Une grande pause méridienne ? Des courses juste pour du beurre et avoir une excuse pour errer dans les rayons ? (On s’en fout, du moment que ça vous parle)
  • Au moins une retraite par an : Seul.e dans un gîte ? Avec sa mère en cure thermale ? Avec une amie en hôtel all inclusive (et spa tant qu’à faire) ? Avec des bouquins en forêt pendant 2 jours ? (chacun son format, du moment qu’on débranche des sollicitations habituelles)
  • Et au besoin, et quand c’est possible, plusieurs semaines (mois ?) à faire autre chose, ou mieux : rien. Lâcher la barre et dériver


A vous : quel break recharge vos accus ? Savez-vous vous arrêter assez ?

*Quotidienne = tous les jours…

#LobsterOrthophonie #slasheuse #CommeUnLundi

#GrossessesAvecUnS #TDM #OuiCaVeutDireTourDuMonde #Dengue #NonUnWeekEndAvecAmisEtEnfantsNestPasUneRetraite

#Épisode20 : Se voir avoir réussi

On s’engage dans une direction, on ouvre un dossier, on prend son clavier.

Et on doute. On fatigue. On a une petite peur sournoise qui dissuade.

J’ai pris le risque d’essayer. Oui mais à vide, un essai pour un essai, juste pour essayer, ça ne tient pas la difficulté.

Alors ma botte du lundi matin pour me mettre en mouvement, que dis-je, me gonfler à bloc ! C’est me voir avoir réussi. Pas penser que je vais y arriver. Non, je ne suis pas Sisyphe non plus ! Imaginer ce que ça va m’apporter en « récompense » ET en expérience à vivre.

Je me projette alors selon 3 questions :

  1. Qu’est-ce que j’y gagne ?

Le démarrage de mon projet dans les temps !

  1. Dans combien de temps ?

 A la fin de la semaine !!

  1. Qu’est-ce que j’éprouve, qu’est-ce que je vis une fois que j’ai atteint mon objectif ?

Une sensation d’accomplissement. L’impression d’être alignée avec ma mission.

Concrètement :

  • A l’ouverture d’un compte-rendu de bilan à écrire, je me vois le lire aux parents. Je ressens l’apaisement et la satisfaction d’agrafer et les pages et de le ranger dans le dossier. Je ressens le « ça, c’est fait ! » ! Même carrément, je me vois me gargariser devant mon CRBO ! Ahhh !
  • Je me visualise physiquement : où je suis, avec qui je communique, une fois l’objectif atteint.
  • J’imagine mon état d’esprit une fois l’objectif atteint : à chiller vendredi soir après une semaine bien bouclée (vs en train de me demander si je peux pas quand même glisser discrétos la tâche non réalisée dans mon week-end ?…) ! 


#LobsterOrthophonie #slasheuse #CommeUnLundi

#GagnerUneImage #MiroirMonBeauMiroir

#Épisode19 : Mode Agence tous risques

Petite période des années 80, moi qui les déteste en musique !

Être efficace, c’est lever les barrières. A commencer par les siennes propres. On s’empêche, on s’entrave…

J’ai brossé les contours de mon projet. Et voilà qu’à mesure que se dessine la possibilité d’action, la question du pourquoi vient figer le 1er pas : et si je n’y arrivais pas ?

Le lundi, regardant les tâches que j’ai programmées, étapes des actions qui mènent à mon objectif, je spote la tâche qui frémit… Et si je n’y arrivais pas ?…

J’ai alors 3 questions secrètes, comme pour sécuriser le code d’entrée de ma mobilité intérieure. Ok. Solliciter un prêt à la banque pour monter mon projet :

  1. Qu’est-ce que je risque à essayer ?

Être plus charrette au niveau financier pendant quelque temps 🤑😫

  1. Qu’est-ce que je perds si je ne le fais pas ?

Mon projet !! 🥺

  1. Et si je ne le fais pas ?

Je vais fâner… 😩

Concrètement :

  •  Après une formation, je me lance. Je n’attends pas d’avoir épluché mes notes de formation en long, en large et en travers. Je prends un patient et j’applique. Mieux : je prends plusieurs patients et j’applique.
  • Je concentre mon regard sur le risque, pour vérifier que ce risque est suffisamment acceptable pour moi et qu’il est moins grand que la perte si je ne fais rien.
  • Concrètement ?… Qui va pousser les portes de la banque mardi ??? 💪🙋‍♀️


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#MrT #LaDernièreChanceDuMoment #DitesPasMerciPourVousAvoirMisLeGénériqueDansLaTête

#Épisode18 : Mode Jean-Claude Duss

Finalement quand on y réfléchit, être efficace c’est quoi ? C’est croire qu’on va y arriver. C’est croire en soi. Mais pas croire en soi genre « wahou, je suis trop un.e tueur.se ! ». Non croire que la direction est la bonne. Et croire qu’on va être un bon vecteur, un bon moyen pour y arriver.

Être efficace c’est donc se donner les moyens de croire qu’on va y arriver ! Être efficace nécessite alors parfois de réussir à faire face aux croyances négatives et aux pensées limitantes. Aux « ça ne marchera jamais ». Aux « Mais pourquoi tu fais ça ? ». Pire, aux « Et tu crois vraiment que ça va fonctionner ? ». Gorgée de confiance, je fais face. Confiance en mon projet, confiance en le chemin que j’ai choisi. Confiance. Mais si la confiance est émaillée, ces phrases, je les entends en moi. Pas des autres. De moi-même.

Alors être efficace, c’est parfois se mettre en mode Jean-Claude Duss. Oublie que t’as aucune chance et fonce.

Concrètement :

  • Je conscientise mon état de doute et de peur.
  • J’arrête de réfléchir. Surtout je ne réfléchis plus. Je bloque mes pensées négatives, qui sont autant de barrières dictées par ma peur. J’obéis au plan que je m’étais fixé. Je fais. Point.
  • Je regarde des vidéos de America’s Got Talent ! Oui, carrément ! Parce que ces gens-là, ils y vont !
  • Surtout, je détourne mes angoisses, mes doutes, mes craintes grâce à l’humour. J’imagine Jean-Claude Duss. Je m’imagine moi en ridicule. J’imagine mes peurs en ridicule. Ca fait du bien, ça détend.

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#TuMaidesPasLà #NonPasLà #JeSensQueJeVaisConclure

#Épisode17 : Être occupé.e ou être efficace

Le travail en France connaît un vrai problème : il est censé avoir lieu de 8h30 à 12h30 puis de 14h à 18h (pour être gentille). Ce qui sous-entend que vous devez avoir faim à 12:45 et non à 10:23 mais ça c’est un autre problème… Car ça sous-entend surtout qu’à 14:37 il est prévu que vous soyez au taquet. Je développe ? 🙂

Et c’est encore pire en salariat où on est payé à la montre et non à la tâche.

Bref, on envisage notre travail au temps et non à l’efficacité… Et on s’étonne d’en manquer… De quoi ? Des 2 mon capitaine.

Alors pourquoi, alors que nous avons tous une journée de 24h, certains sont si productifs et d’autres tellement noyés dans un verre d’eau ?

L’énergie. Ne cherchez pas : l’énergie.

Gérer mon temps pour être plus efficace commence nécessairement par la gestion de mon énergie. Parce que sans énergie je me laisse absorber par les réseaux sociaux et leur offre de distractibilité captive (je croyais que vous manquiez de temps ? C’est quoi tous ces posts sur Facebook et ces stories sur Insta ? 🙂 ) et mon temps devient volatile.

Concrètement :

  • J’adapte mes horaires à mes rythmes et besoins : une pause noisettes et amandes à 10h15 ? 30 minutes de marche dans l’après-midi (tant pis, je finirai 30 min plus tard) ? Une parenthèse méditative à regarder les plantes aquatiques et les petits poissons ?
  • Je tiens compte plus spécifiquement de mon besoin de repos : je fais une micro-sieste de 12 minutes au lieu de passer le même temps à scroller mon écran et donc à jet laguer mon cerveau.
  • Je planifie mes tâches en fonction du ratio complexité cognitive/disponibilité cognitive.
  • Je me repose le week-end. Vraiment. Pas de compte-rendu de bilan « doudou » dans le sac, pas de « je finirai ça dimanche ». Objectif repos.
  • Et pourquoi pas ? Et pourquoi non ?

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#Épisode16 : Utiliser sa mémoire positive

Ecrire ces posts sur l’efficacité ne signe pas nécessairement la réussite… Et des fois, il faut aller racler les fonds de tiroirs pour trouver l’énergie à réinvestir, à réengager, encore, dans une tâche qui paraît fastidieuse.

Et il est là le problème !

Face à une tâche ardue, difficile, voire pénible, on réactive des souvenirs négatifs. Mon projet connaît des difficultés ? J’ouvre mon ordi sur l’image du dernier « non », de la dernière barrière, du dernier « ça va pas être possible ». Je rumine. Je mâchouille mon stress comme on mâchouillerait un bâton de réglisse (c’est même pas bon en plus !). Et ce faisant, je consolide l’imprégnation négative qui colore mon quotidien à travers la réécriture permanente de ma mémoire autobiographique… et je redouble de stress et donc de passivité face à l’effort. 

Alors pour être efficace, je commence par aller chercher des souvenirs positifs. La période bénie où tout m’a souri, le mail de remerciement d’un parent, le commentaire enthousiaste d’une orthophoniste au sortir d’une formation, toutes ces fois où j’étais inscrite dans un effort joyeux, positif et serein.

Concrètement :

  • Face à une sensation d’impasse thérapeutique, je rappelle le souvenir de mes réussites professionnelles.
  • Face à cet énorme compte-rendu à écrire, je me souviens de la satisfaction à la lecture du bilan qui m’a rendue fière.
  • Face à un lundi terne, j’allume la télé de mes souvenirs bulldozer, ceux à quoi rien ne résiste. Je prends le temps de faire venir ces souvenirs. Je m’y implante. Et je sens leur influence !

#LobsterOrthophonie #slasheuse #CommeUnLundi

#LesGensQuiMeRegardentTravailler #AhIlEstDurLeTélétravailLà #DixitLeRetraitéQuiSortDeSaBaladeMatinaleSurLaPlage