#Épisode25 : Mes moi prioritaires

Suite du post précédent : lundi matin, il est l’heure de questionner les temps que je consacre aux tâches que j’ai choisi de traiter.

Or se plonger dans la liste parfois abyssale des actions à mener est un piège sournois. Car savoir prioriser les tâches suppose de les envisager toutes, et risquer d’être happé.e par leur lot de petites sœurs (il faudrait aussi faire ça et ça pendant qu’on y est). C’est le coup du rangement de tiroir qui aboutit à la montagne de dossiers sur le bureau. Tout devient urgent, tout est forcément nécessaire.

Être efficace nécessite donc de borner ses actions en fonction de SES priorités. Dans le fond, la question des 3 actions prioritaires de la semaine dernière revient à sonder et cerner les 3 moi que je place au centre, mes 3 moi prioritaires.

Ce sont eux qui vont m’indiquer les tâches qui sont vraiment importantes pour moi. Ce sont eux qui vont me prémunir contre un renflement d’une famille d’actions… et donc la sensation in fine de ne nourrir qu’une partie de ce qui fait sens pour moi.

Concrètement :

  • Je prends le temps de poser, de définir mes 3 moi prioritaires. Je pose sur papier les 3 personnes que je veux être, qui font sens pour moi.
  • Ma semaine doit refléter ces 3 moi prioritaires. Si j’ai choisi “Professionnelle rigoureuse” et que je laisse dormir une note de prise en charge pendant 8 semaines, je cours au sentiment de défaillance et d’inefficacité !
  • Mes 3 moi :
    • Entrepreneure créative et énergique
    • Mère louve, attentive et enjouée
    • Femme sociable et joyeuse
  • Mon planning cette semaine :
    • Sessions de travail intensives de 8h à 15h et de 21h à 23h30 de lundi à vendredi (hors vendredi soir ! Mais avec dimanche soir)
    • Être totalement disponible pour ma famille de 15h30 à 20h45 (après je suis périmée)
    • 2 déjeuners avec des amis dans la semaine et décrocher totalement pour vivre mon temps fun et perso le week-end.

A vous : Qui êtes-vous en 3 personnes ?

#LobsterOrthophonie #slasheuse #CommeUnLundi

#MoiMonÂmeEtMaConscience #ParisCombo #SchizophrénieForever #HeureDePeremptionMaternelle

#Épisode24 : Mes priorités

Lundi matin, ma semaine dessinée hier soir, place à l’inscription des tâches dans l’emploi du temps.


Notez le terme “emploi du temps”. Elle est chouette cette expression. A distinguer de “planning” qui parle de planifier (voir posts précédents), parlons donc de comment on emploie son temps.

Parce qu’on ne va pas se mentir : moi aussi j’aimerais me consacrer à “20 petites minutes” de marche matinale pour mettre mon corps en mouvement. Mais plutôt j’étends la lessive qui a tourné dans la nuit avant le réveil des enfants.

Moi aussi je voudrais remettre mes notes au propre. Mais plutôt ma journée aussi fait 24h.

Ma botte : PRIORISER. Le matin, je me donne 3 priorités, 3 actions (pas “tâches” : ACTIONS) que je veux avoir réalisées ce soir.

Concrètement :

  • Je concentre mon attention sur cette question “Et si je ne pouvais faire que 3 actions aujourd’hui, lesquelles devraient VRAIMENT être réalisées ?”
  • Je prévois le temps, la “place dans le planning” pour loger ces actions prioritaires (oui, les priorités ne sont pas un post-it sur la marge de l’emploi du temps…).
  • Et si 7 min de sport c’était une priorité ? Parce que quand même, 7 minutes, on peut les trouver, non ? Je vise donc de me coucher 7 minutes plus tôt (oui parce que ces actions choisies ne doivent pas pousser les murs de votre journée !) et je commence la journée par une action prioritaire.
  • Et si “lire 10 minutes dans le canapé” était une priorité ? Et si on arrêtait de laisser notre temps s’employer à “FAIRE”. Et si après une tâche, plutôt que de chercher ce que j’ai le temps de réaliser maintenant, on sanctuarisait l’action “bouiner sur le canap” ? Et si offrir à nos enfants un modèle de femme détendue était aussi important que celui de mère exemplaire ?
  • Mes 3 tâches de ce jour : 7 min de sport (fait !), déclarer mes impôts (no comment), renvoyer mon dossier de financement à la BPI (tiens tiens… Qui c’est qui va bientôt sortir un projet de tête ?)

A vous : Quelles sont vos tâches prioritaires du jour ?

#LobsterOrthophonie #slasheuse #CommeUnLundi

#PréfèreLesDéclarationsdAmourAuxDéclarationsdImpôts #TeManqueToujoursUnPapier

#Épisode23 : Prévoir le temps des tâches

On est lundi matin, et dans ma routine, je revois les grandes lignes de ma semaine posées hier soir et je les projette dans mon emploi du temps.

De façon très pragmatique, je fais ma liste des ingrédients nécessaires à chaque action à mener cette semaine.

Mon chantier l’année dernière, je vous l’ai dit, c’était “Comprendre la durée du temps”, et pour cause. Réussir à bien phaser les tâches pour réaliser mes actions passe effectivement par la juste estimation du temps que je devrai consacrer à chacune.

Et pour ça, mes armes se décomposent en 2 temps :

  1. J’estime la durée de la tâche
  2. Je mesure le temps effectivement passé sur ladite tâche !!

Dit autrement, je cherche à me tenir au temps alloué. Mais comme ça ne marche que rarement le 1er coup, je me note le temps à prévoir la prochaine fois !

Résultat des courses : je tends à (oui parce que je n’y arrive qu’à 80%) ne programmer QUE ce que je pourrai réellement exécuter… et je finis ma journée avec la satisfaction d’avoir fait ce que j’avais à faire… et le boost qui nourrira mon efficacité de demain 💪 !

Concrètement :

  • Je note le temps que je pense devoir consacrer à la rédaction de cette note de fin de prise en charge, à la relecture de ma déclaration d’impôts (4H ??), à poster ce recommandé (4h ??)
  • Je pense à regarder l’heure à laquelle je commence la tâche, voire je lance un chronomètre les fois où trop de double tâche tue la double tâche (11h12 – 10h36 ça fait combien de minutes ??? 🤯😶)
  • Je note dans mon planning le temps réellement consacré… et j’intègre soit le quotient multiplicateur (temps x1,5 ? X2 ??), soit la durée moyenne à projeter la prochaine fois
  • Je tiens compte de ces temps pour programmer mes journées. Donc non, même si “il faudrait que”, je ne vais pas noter “pointer les paiements, écrire les réclamations, rédiger le bilan de Toto et appeler sa maîtresse” dans l’heure de 10 à 11…

A vous : Quel est votre rapport à la durée du temps de vos tâches ? Faites l’essai aujourd’hui : temps programmé, temps réel : quelle différence ?

#LobsterOrthophonie #slasheuse #CommeUnLundi

#Dans365JoursJeRamassesLesCopies #FinDeJournéeA00h30 #CestPasDemain00h30 ? #DansChronopostYavaitPasChrono ?

#Épisode22 : Suivre ses rituels

Après 3 semaines sur mon banc de touche, et juste parce que j’avais décidé que lundi il fallait revenir à l’activité, il faut bien avouer que je suis aller chercher énergie, neurones et concentration au fond du couloir à gauche (“j’reviens, j’vais juste faire pipiiiiii”).


Dans ces conditions, ici assez extrêmes, j’active la botte “Rituels”.

Il y a quelque chose ici de protocolaire. Il y a, de loin, presque quelque chose de rigide.

Mais il y a surtout une recette à trouver, une routine, comme les gammes des instrumentistes. Ce que je dois faire / ce que je ne dois pas faire pour que ça marche.

A force, j’ai identifié mes besoins, mes réactions positives et négatives. J’ai bâti mon cadre, mes rituels.

Et pour garantir mon efficacité, surtout pour relancer quand c’est dur, quand c’est laborieux, je m’accroche à ces rituels.

Connaître et tenir ses rituels. Même et surtout quand on ne se sent pas le loisir de les suivre.

Concrètement :

  • Je commence mon lundi par ce post et mes mails du week-end. Et ensuite, je suis comme un fonctionnaire (dont la fonction est de fonctionner comme son nom l’indique) des tâches que je me suis attribuées le dimanche soir.
  • Le matin, je sais ce que je dois éviter le pain blanc et le sucre si je ne veux pas avoir une faim d’ogre à 9h15. Idem pour le repas du midi si je ne veux pas pourrir mon 14h-16h. Moi qui aime manger, ça me coûte, mais je me rattrape le week-end si je veux vraiment être efficace en semaine…
  • Je sais aussi que si je dors moins de 6h30, je vais être fatiguée, alors je mets une alarme sur mon téléphone pour fermer l’écran à 23h… et ma box coupe à 1h pour au cas où 🙂
  • Si le jeudi de 8h à 9h c’est mon temps de rédaction, même si l’appel de la grasse mat’ (qu’on appelle aussi “la flemme”) est fort, je m’y colle. Je fais.


A vous : quels sont les rituels qui vous réussissent ? Quelles sont vos bonnes habitudes que vous souhaitez pérenniser ? Les mauvaises contre lesquelles vous luttez ?

#LobsterOrthophonie #slasheuse #CommeUnLundi

#Rituels #SNCFforever

#Épisode21 : Ne pas être efficace du tout

J’avais prévu de faire la suite de l’#Épisode17 et de vous parler énergie.
C’était sans compter sur la dengue (maladie tropicale qui m’a littéralement clouée au lit pendant 12j, dont 4 à l’hôpital, et dont je ne ressors que laborieusement après pourtant déjà 10j de convalescence).
Et finalement ça tombe bien.

Parce que si je fais le focus sur ce qui m’a rendue efficace depuis que je suis rentrée dans ma vie professionnelle, ce sont mes bancs de touche. En bientôt 20 ans, je me suis arrêtée 5 fois 1 an. Même pas peur.

Et elle est peut-être là la clé.

Savoir s’arrêter. Sortir du cadre. Tirer la poignée d’arrêt du train. Débrancher.

Concrètement :

  • Je le répète : le week-end, c’est STOP. Pas de travail. Rien (à part le dimanche soir pour programmer la semaine à venir)
  • Des pauses quotidiennes* en fonction de ses besoins : Une sieste ? Une méditation ? Une balade à pied ? Une grande pause méridienne ? Des courses juste pour du beurre et avoir une excuse pour errer dans les rayons ? (On s’en fout, du moment que ça vous parle)
  • Au moins une retraite par an : Seul.e dans un gîte ? Avec sa mère en cure thermale ? Avec une amie en hôtel all inclusive (et spa tant qu’à faire) ? Avec des bouquins en forêt pendant 2 jours ? (chacun son format, du moment qu’on débranche des sollicitations habituelles)
  • Et au besoin, et quand c’est possible, plusieurs semaines (mois ?) à faire autre chose, ou mieux : rien. Lâcher la barre et dériver


A vous : quel break recharge vos accus ? Savez-vous vous arrêter assez ?

*Quotidienne = tous les jours…

#LobsterOrthophonie #slasheuse #CommeUnLundi

#GrossessesAvecUnS #TDM #OuiCaVeutDireTourDuMonde #Dengue #NonUnWeekEndAvecAmisEtEnfantsNestPasUneRetraite

#Épisode20 : Se voir avoir réussi

On s’engage dans une direction, on ouvre un dossier, on prend son clavier.

Et on doute. On fatigue. On a une petite peur sournoise qui dissuade.

J’ai pris le risque d’essayer. Oui mais à vide, un essai pour un essai, juste pour essayer, ça ne tient pas la difficulté.

Alors ma botte du lundi matin pour me mettre en mouvement, que dis-je, me gonfler à bloc ! C’est me voir avoir réussi. Pas penser que je vais y arriver. Non, je ne suis pas Sisyphe non plus ! Imaginer ce que ça va m’apporter en “récompense” ET en expérience à vivre.

Je me projette alors selon 3 questions :

  1. Qu’est-ce que j’y gagne ?

Le démarrage de mon projet dans les temps !

  1. Dans combien de temps ?

 A la fin de la semaine !!

  1. Qu’est-ce que j’éprouve, qu’est-ce que je vis une fois que j’ai atteint mon objectif ?

Une sensation d’accomplissement. L’impression d’être alignée avec ma mission.

Concrètement :

  • A l’ouverture d’un compte-rendu de bilan à écrire, je me vois le lire aux parents. Je ressens l’apaisement et la satisfaction d’agrafer et les pages et de le ranger dans le dossier. Je ressens le “ça, c’est fait !” ! Même carrément, je me vois me gargariser devant mon CRBO ! Ahhh !
  • Je me visualise physiquement : où je suis, avec qui je communique, une fois l’objectif atteint.
  • J’imagine mon état d’esprit une fois l’objectif atteint : à chiller vendredi soir après une semaine bien bouclée (vs en train de me demander si je peux pas quand même glisser discrétos la tâche non réalisée dans mon week-end ?…) ! 


#LobsterOrthophonie #slasheuse #CommeUnLundi

#GagnerUneImage #MiroirMonBeauMiroir

#Épisode19 : Mode Agence tous risques

Petite période des années 80, moi qui les déteste en musique !

Être efficace, c’est lever les barrières. A commencer par les siennes propres. On s’empêche, on s’entrave…

J’ai brossé les contours de mon projet. Et voilà qu’à mesure que se dessine la possibilité d’action, la question du pourquoi vient figer le 1er pas : et si je n’y arrivais pas ?

Le lundi, regardant les tâches que j’ai programmées, étapes des actions qui mènent à mon objectif, je spote la tâche qui frémit… Et si je n’y arrivais pas ?…

J’ai alors 3 questions secrètes, comme pour sécuriser le code d’entrée de ma mobilité intérieure. Ok. Solliciter un prêt à la banque pour monter mon projet :

  1. Qu’est-ce que je risque à essayer ?

Être plus charrette au niveau financier pendant quelque temps 🤑😫

  1. Qu’est-ce que je perds si je ne le fais pas ?

Mon projet !! 🥺

  1. Et si je ne le fais pas ?

Je vais fâner… 😩

Concrètement :

  •  Après une formation, je me lance. Je n’attends pas d’avoir épluché mes notes de formation en long, en large et en travers. Je prends un patient et j’applique. Mieux : je prends plusieurs patients et j’applique.
  • Je concentre mon regard sur le risque, pour vérifier que ce risque est suffisamment acceptable pour moi et qu’il est moins grand que la perte si je ne fais rien.
  • Concrètement ?… Qui va pousser les portes de la banque mardi ??? 💪🙋‍♀️


#LobsterOrthophonie #slasheuse #CommeUnLundi

#MrT #LaDernièreChanceDuMoment #DitesPasMerciPourVousAvoirMisLeGénériqueDansLaTête

#Épisode18 : Mode Jean-Claude Duss

Finalement quand on y réfléchit, être efficace c’est quoi ? C’est croire qu’on va y arriver. C’est croire en soi. Mais pas croire en soi genre “wahou, je suis trop un.e tueur.se !”. Non croire que la direction est la bonne. Et croire qu’on va être un bon vecteur, un bon moyen pour y arriver.

Être efficace c’est donc se donner les moyens de croire qu’on va y arriver ! Être efficace nécessite alors parfois de réussir à faire face aux croyances négatives et aux pensées limitantes. Aux “ça ne marchera jamais”. Aux “Mais pourquoi tu fais ça ?”. Pire, aux “Et tu crois vraiment que ça va fonctionner ?”. Gorgée de confiance, je fais face. Confiance en mon projet, confiance en le chemin que j’ai choisi. Confiance. Mais si la confiance est émaillée, ces phrases, je les entends en moi. Pas des autres. De moi-même.

Alors être efficace, c’est parfois se mettre en mode Jean-Claude Duss. Oublie que t’as aucune chance et fonce.

Concrètement :

  • Je conscientise mon état de doute et de peur.
  • J’arrête de réfléchir. Surtout je ne réfléchis plus. Je bloque mes pensées négatives, qui sont autant de barrières dictées par ma peur. J’obéis au plan que je m’étais fixé. Je fais. Point.
  • Je regarde des vidéos de America’s Got Talent ! Oui, carrément ! Parce que ces gens-là, ils y vont !
  • Surtout, je détourne mes angoisses, mes doutes, mes craintes grâce à l’humour. J’imagine Jean-Claude Duss. Je m’imagine moi en ridicule. J’imagine mes peurs en ridicule. Ca fait du bien, ça détend.

#LobsterOrthophonie #slasheuse #CommeUnLundi

#TuMaidesPasLà #NonPasLà #JeSensQueJeVaisConclure

#Épisode17 : Être occupé.e ou être efficace

Le travail en France connaît un vrai problème : il est censé avoir lieu de 8h30 à 12h30 puis de 14h à 18h (pour être gentille). Ce qui sous-entend que vous devez avoir faim à 12:45 et non à 10:23 mais ça c’est un autre problème… Car ça sous-entend surtout qu’à 14:37 il est prévu que vous soyez au taquet. Je développe ? 🙂

Et c’est encore pire en salariat où on est payé à la montre et non à la tâche.

Bref, on envisage notre travail au temps et non à l’efficacité… Et on s’étonne d’en manquer… De quoi ? Des 2 mon capitaine.

Alors pourquoi, alors que nous avons tous une journée de 24h, certains sont si productifs et d’autres tellement noyés dans un verre d’eau ?

L’énergie. Ne cherchez pas : l’énergie.

Gérer mon temps pour être plus efficace commence nécessairement par la gestion de mon énergie. Parce que sans énergie je me laisse absorber par les réseaux sociaux et leur offre de distractibilité captive (je croyais que vous manquiez de temps ? C’est quoi tous ces posts sur Facebook et ces stories sur Insta ? 🙂 ) et mon temps devient volatile.

Concrètement :

  • J’adapte mes horaires à mes rythmes et besoins : une pause noisettes et amandes à 10h15 ? 30 minutes de marche dans l’après-midi (tant pis, je finirai 30 min plus tard) ? Une parenthèse méditative à regarder les plantes aquatiques et les petits poissons ?
  • Je tiens compte plus spécifiquement de mon besoin de repos : je fais une micro-sieste de 12 minutes au lieu de passer le même temps à scroller mon écran et donc à jet laguer mon cerveau.
  • Je planifie mes tâches en fonction du ratio complexité cognitive/disponibilité cognitive.
  • Je me repose le week-end. Vraiment. Pas de compte-rendu de bilan “doudou” dans le sac, pas de “je finirai ça dimanche”. Objectif repos.
  • Et pourquoi pas ? Et pourquoi non ?

#LobsterOrthophonie #slasheuse #CommeUnLundi

#Épisode16 : Utiliser sa mémoire positive

Ecrire ces posts sur l’efficacité ne signe pas nécessairement la réussite… Et des fois, il faut aller racler les fonds de tiroirs pour trouver l’énergie à réinvestir, à réengager, encore, dans une tâche qui paraît fastidieuse.

Et il est là le problème !

Face à une tâche ardue, difficile, voire pénible, on réactive des souvenirs négatifs. Mon projet connaît des difficultés ? J’ouvre mon ordi sur l’image du dernier “non”, de la dernière barrière, du dernier “ça va pas être possible”. Je rumine. Je mâchouille mon stress comme on mâchouillerait un bâton de réglisse (c’est même pas bon en plus !). Et ce faisant, je consolide l’imprégnation négative qui colore mon quotidien à travers la réécriture permanente de ma mémoire autobiographique… et je redouble de stress et donc de passivité face à l’effort. 

Alors pour être efficace, je commence par aller chercher des souvenirs positifs. La période bénie où tout m’a souri, le mail de remerciement d’un parent, le commentaire enthousiaste d’une orthophoniste au sortir d’une formation, toutes ces fois où j’étais inscrite dans un effort joyeux, positif et serein.

Concrètement :

  • Face à une sensation d’impasse thérapeutique, je rappelle le souvenir de mes réussites professionnelles.
  • Face à cet énorme compte-rendu à écrire, je me souviens de la satisfaction à la lecture du bilan qui m’a rendue fière.
  • Face à un lundi terne, j’allume la télé de mes souvenirs bulldozer, ceux à quoi rien ne résiste. Je prends le temps de faire venir ces souvenirs. Je m’y implante. Et je sens leur influence !

#LobsterOrthophonie #slasheuse #CommeUnLundi

#LesGensQuiMeRegardentTravailler #AhIlEstDurLeTélétravailLà #DixitLeRetraitéQuiSortDeSaBaladeMatinaleSurLaPlage

#Épisode15 : Travailler avec son cycle

Pop pop, si vous êtes un homme, au contraire : restez !

La vie nous pousse à écraser la puissance de notre cycle. Les hormones contraceptives, les pubs avec des femmes qui sourient en sautant sur un canapé (parce que même à J12, y’en a une parmi vous qui fait ça ??), et cette injonction sociétale qui veut faire rimer “femme” avec “dadame”.

Pour être efficace, et face à la somme de travail à abattre tant au travail qu’au sein de mon foyer, il a bien fallu que je regarde mon cycle en face.

Chaque femme est différente, et loin de moi l’idée de vous faire le coup de la sororité, des sœurcières, des Amazones et de la puissance des lunes (ah si, je viens de le faire !), mais force est de constater que gagner en efficacité passe aussi par prendre en compte ET ANTICIPER les mouvements imprimés par son cycle.

Concrètement :

  • Je rentre en écoute de mon cycle et je prévois la répartition de mes tâches de travail en fonction.
  • Je ne me lance pas dans la compta à J13, je n’ouvre pas la correspondance avec la CARPIMKO à J26, je n’écris pas un compte-rendu de bilan à J2.
  • Petit guide à l’usage des néophytes… et des hommes !!!

Pendant les règles : je fais mon bilan, je visualise mes désirs. C’est le temps idéal pour lister ses rêves.

J5 : ça monte, je passe des intentions aux actions et je pose mes 1ers pas vers mon but. Temps de brainstorming avec mes ami.e.s et mentors.

J10 : c’est le plein pic ! Il est temps d’OSER : j’y vais, je le fais, je fonce dans le tas ! C’est l’heure des challenges !! Temps pour travailler dur, exécuter, que dis-je : FONCER !!

J14 : Ting ! Euphorie et confiance ! Temps pour revoir mes objectifs et me donner un 2ème élan

J20 : ça descend gentiment. J’ai besoin d’humilité et de tolérance envers moi-même. Temps d’action avec les autres et d’écoute de mes intuitions.

J24 : lâche l’affaire. A J24 je suis au fond du seau. C’est la loi d’Illich des rendements décroissants : je ne cherche pas, je laisse tomber. C’est un peu le repos du guerrier… et d’acceptation du down…. Temps pour clôturer, de félicitations si j’y arrive, et temps pour faire la pause : douceur, en mode plaid et chocolat…

#LobsterOrthophonie #slasheuse #CommeUnLundi

#LesGlouches #PasCetteLuneLà

#Épisode14 : Souris-toi toi-même

Si jeter un œil sur l’agenda fait péter une ride du lion…

Si regarder la pile “à faire” déclenche un besoin de café…

Si ouvrir le dossier donne envie de chausser ses running…

… il ne faut pas s’étonner de se sentir en perte d’efficacité !

Dans ma routine du matin, avant même d’être sortie de mon lit, je souris.

Pas un sourire à la Bacri (“Tiens, tu le veux ton sourire à la con ?”).

Un sourire large, genre “Hey, ça va ?” ! Un sourire qui appelle une bonne énergie. Un sourire intime, de soi à soi. Une gratitude : la reconnaissance de la joie de vivre cette journée.

Parce que vous trouvez vraiment que “je suis fatigué.e” ou “j’ai pas envie” est vraiment un prétexte sympa pour se faire la gueule à soi-même ? 🙂 Alors : on sourit !

Concrètement :

  • Je commence ma journée par sourire. Pas à la personne qui est près de moi : à moi-même. Et pas “en moi-même” : physiquement, un vrai sourire !
  • Je me force ! Ben oui, c’est la vraie vie. Au début, et a fortiori les jours de fatigue, moi non plus j’ai pas envie de sourire, et moi aussi je me trouve cruche de sourire béatement pour rien et à personne. Ca donnerait presque l’impression de travailler la théorie de l’esprit pour soi (il est chelou ce sourire !), mais c’est ma routine.
  • Je commence une tâche ardue par un sourire. Et je me laisse gagner par ce sourire.
  • Et en fait, ça fait du bien… et en fait le sourire reste…

#LobsterOrthophonie #slasheuse #CommeUnLundi

#Souriez #PaslAirCon #ElleEstContente

#EtSiToutCommençaitParUnSourire

#Épisode13 : La meilleure version de soi-même

Suite logique des #Épisode9, #Épisode10, #Épisode11 et Épisode12, dernier volet de cette série de début d’année, place à la douceur, à l’optimisme et à l’empowerment !

Je suis la meilleure version de moi-même.

Je répète parce que d’abord cette phrase hurte et gêne : Je suis la meilleure version de moi-même.

Et puis je la répète encore comme un mantra parce qu’après cette phrase provoque révolte et colère (oui, “pfff n’importe quoi” fait partie de la rubrique) : Je suis la meilleure version de moi-même.

Ça fait des semaines que je cherche à bonifier 2021, à bonifier mon efficacité, et finalement, que je cherche à prévoir pour réussir une meilleure année 2021 (on se souhaite d’ailleurs nos “meilleurs vœux”). Alors finissons par le commencement : prévoir, anticiper, poser pour aller vers une meilleure version de soi-même.

Concrètement :

  • Je ne me donne pas de coup de latte virtuel à chaque échec ou à chaque raté. Rater c’est ouvrir son cœur à un apprentissage. J’accueille mon erreur au lieu de la dénoncer pour la mettre loin de moi (“Va au coin. Je ne veux plus te voir !”)
  • Je tâche de m’encourager avec gentillesse. Concrètement, j’essaie le plus possible de me penser (avec un e ou un a en fonction de votre niveau de self estime de départ !) comme je pense mes ami.e.s à qui je ne demande PAS DE TOUT de perfection. Rien. Alors pourquoi me ferais-je ce traitement de faveur ?… de n’être hyperexigeante qu’avec moi ? 🙃
  • Je me nourris de vidéos d’Etats-Uniens amphétaminés au “Tu es le meilleur !” et autres “Aujourd’hui c’est ton jour !” (Qui sonne vachement mieux en anglais et à la 1ere personne “Today is my day”)
  • Je conscientise qu’il ne s’agit pas là d’égo mais  de capacité à donner le meilleur de soi par effet pygmalion positif. Que si je me regarde comme une fiotte je serais moins portée que si je me porte avec des “Je peux le faire”
  • Au cabinet je regarde les aidants naturels avec la certitude que ces parents sont les mieux placés pour savoir ce qui est bon pour leur enfants. Et parce qu’ils sont les meilleurs, ils vont donner leur meilleur dans le travail.

#LobsterOrthophonie #slasheuse #CommeUnLundi

#LoveEtc #Autobisou #Mantra

#YesYouCan

#Épisode12 : Projeter son efficacité

Suite logique des #Épisode9, #Épisode10 et #Épisode11, dernière phase de la préparation de mon efficacité, je traduis mes résolutions en parcours !

On se dit qu’on voudrait. Et puis plus rien.

Ah si : “pfff… toute façon, c’était impossible”.

Alors nous obéissons : c’est impossible.

Ici je me donne les moyens.

On a dit “je veux ? Je pose mon intention”. Je poursuis : “Je veux ? Je projette mon intention en étapes à franchir”. C’est le moment bullet points !

Bien projeter ses étapes de parcours et leurs tâches associées, c’est se donner les moyens de vivre réellement la vie qu’on se rêve.

Concrètement :

  • Oui je prends tout ce temps (posts écrits en temps réel) pour préparer mon année
  • Oui, je finis la projection de mon année mi (ou fin) février. L’année dernière en avril si vous voulez tout savoir !
  • Je visualise les bullet points de mon année. Concrètement, quelles sont les étapes de chaque objectif et quelles sont les tâches à accomplir de chaque étape.
  • Ex 2020 : “Objectif 4 : m’offrir plus de temps à moi au 1er janvier 2021.
    Etape 1 : Sanctuariser des moments de retraite au 1/5/20
    Etape 2 : Instaurer des temps dans la nature au 1/10/20
    Etape 3 : Créer des temps interstitiels au 1/11/20
    Etape 4 : Ralentir au 1/1/21″.
    Ex de tâches à accomplir :
    Etape 2 : Aménager mon extérieur pour aller davantage dehors ; Aller marcher 1 soir/semaine en famille ; Prévoir 1 marche en montagne par mois ; Sanctuariser mon temps de lecture à la plage le vendredi”
  • Je reporte toutes les étapes d’objectif dans mon agenda 2021 (vivement l’automatisation, hein 😉😄)  de sorte à voir chaque mois quel est mon programme au service de mes objectifs 2021
  • Avec mes patients je phase mon intervention et je suis (réellement) capable de répondre à la question “Vous pensez qu’on en a encore pour combien de temps ?”

#LobsterOrthophonie #slasheuse #CommeUnLundi

#OùEstMaRetraiteDe3jAMaurice

#LectureALaPlage #Connasse

#Épisode11 : Programmer son efficacité

Suite logique des #Épisode9 et #Épisode10, place au plan d’action !

Spéciale dédicace à tous ceux qui pensent que les résolutions du 1er janvier c’est du bullshit !

Imaginez que ce n’est pas votre année que vous devez rêver/programmer, mais une course en montagne. Que fait le coureur ? Il programme :

  • Son objectif : arriver en tant de temps ou à telle place. Voire finir la course !
  • Et les étapes pour y arriver : 1 an avant, 9 mois avant, 6 mois avant, 3 mois avant. Une véritable to do d’actions, de routines et d’attitudes

Comme je planifie ma semaine ce lundi matin (cf #Épisode1), je planifie mon année. Car sans objectif, pas de direction. Et sans direction, pas d’arrivée. Je veux ? Je pose mon intention, et je répartis les étapes pour y arriver dans l’année.

Concrètement :

  • L’année dernière j’ai travaillé sur la résolution “Comprendre la durée du temps”
  • Cette année je pose la résolution “Croire et accueillir la perfection du timing de ma vie” (oui le temps est un gros sujet pour moi !)
  • Avec mes patients, j’énonce un objectif central qui leur correspond, une ligne de mire. Une résolution en “Je ne veux plus avoir à… (aspect handicapant corollaire de leur profil)” ou “Je décide… (volonté, désir)”
  • Je saisis mon empowerment : j’ai les cartes en main, je décide de mon potentiel d’action. J’y crois parce que je crois en moi : je peux le faire

#CommeUnLundi

#Alleluya #GourouOrNotGourou

#Épisode10 : Le génie de la lampe

Suite logique de #Épisode9, maintenant rêvons l’année à venir !

On se bride voire on se brime… Encore une lettre à changer et ce sont nos rêves qu’on brise !

Je frotte ma lampe, j’allume ma bougie, je prends ma baguette magique (toutes virtuelles, j’avoue) et je me lâche ! Si je pouvais avoir tout ce que je demande, que voudrais-je obtenir ? Pas de censure ! Tout est possible puisque ce sont des souhaits. Et on s’étonne qu’à la question “Que veux-tu être plus tard ?”, les enfants répondent par un métier… Qu’est-ce que je veux être cette année ? Heureuse ? Sereine dans un espace ordonné ? Une amie présente pour mes proches ? Qu’est-ce que je veux vivre cette année ? Un voyage ?
Objectif rêves : Go !

Concrètement :

  • Je passe en mode écriture automatique et je pose tout ce qui me vient : “Si je pouvais, je voudrais…”
  • Avec mes patients, je me concentre sur leurs rêves à eux. Pas mes objectifs de travail, la correction des écarts-types. Leurs souhaits, leurs désirs, ce qui les anime
  • J’envisage ma vie non pas comme une liste de points à corriger, à travailler, mais comme une vitrine de confiserie. Parce que ça ne coûte rien de changer de regard

#LobsterOrthophonie #slasheuse

#Rêves #TasNotéLePluriel

#Épisode9 : Prendre le temps du bilan

Laisser les nuages de l’année passée se dissiper et ouvrir la voie de l’an nouveau.

C’est que l’efficacité, ça se prévoit ! Alors même si on n’est pas lundi, même si on n’est pas le 1er janvier, je fais mon bilan de l’année passée. Sur plusieurs jours, tranquillement quand j’ai du temps devant moi (si si, on en a toujours : tout le monde vit sur 24h), quand j’ai envie, je pose par écrit : ce qui a marché, mes réussites, mes fiertés, mes victoires ! Ce qui n’a pas marché, mes erreurs, mes ratés. Comment et avec qui j’ai réussi à faire autrement. Ce que j’ai appris. Les envies que j’ai réalisées. Ce qui a été mon moteur, mon carburant. Bref, je ne bâcle pas “vite vite, la suite” ! Je prends note. Je prends acte. Je valide et j’avance.

Concrètement :

  • Je cherche sur le net des articles de coaching proposant des trames de bilan personnel et professionnel
  • Je mesure l’efficacité de mon traitement orthophonique avec des lignes de base et/ou une note de fin de prise en charge (pour de vrai)
  • Je me fais des fiches de preuves internes
  • Je passe en mode bullet agenda !!

#LobsterOrthophonie #slasheuse

#Orthophonie #EBP #ChronOrtho

#Épisode8 : Le faire avec le cœur

Un autre épisode spécial fêtes, que je classerais plus volontiers dans la catégorie “bonnes résolutions”.

Focalisons-nous un instant sur nos “moments de gloire”. Ces moments où tout fonctionne, où tout est évident. Où ça marche. Mon mois de décembre a dinguement été un de ces moments. Incroyable. La sensation de l’après pourrait d’ailleurs faire prochainement l’objet d’un post (le sploutch de l’après projet, ça vous parle ?)… mais si on se concentre sur ces moments bénis, par quoi sont-ils mus ? Par le cœur. Si ça marche c’est parce que vous êtes aligné.e avec vos valeurs et que vous avez engagé votre amour dans la tâche.

La motivation façonne la réussite. Et la motivation n’est belle que si elle est honnête et altruiste.

Quoi que vous fassiez, quoi que vous ayez à faire, faites-le avec le cœur.

Concrètement :

  • J’investis ma personne et mon amour dans chaque tâche (ok. Exception faite de la compta…)
  • Quand j’ai un coup de mou, je regarde des vidéos de America’s got talent ou American Idol, pour me nourrir de l’engagement et de la passion des auditionnés autant que des retours des membres du jury : ça parle du cœur et de comment on met toutes ses émotions et tout son être dans ce qu’on fait (et puis ça me fait bien chialer. Le 1er qui se fout de moi sur ce tiret a perdu)
  • Je me charge d’amour dès que c’est possible : dire que je les aime à mes proches, serrer mes amis dans mes bras (j’ai dit “quand c’est possible”), câliner mes enfants, faire des compliments. Aimer
  • Finalement, je ne pense pas “tâche” mais je pense “personne” ou “volonté” ou “but”. Ce compte-rendu à écrire, cette note de fin de prise en charge, ce dossier à archiver, ces demandes de remboursement… c’est un patient derrière. Je pense à lui. A son parcours, à ce qu’il a fait avec cœur, au projet thérapeutique que nous avons co-construit avec cœur.

Le cœur, c’est la vie.

Joyeuses fêtes à tous.

Avec tout mon amour

#LobsterOrthophonie #slasheuse

#MagieDeNoël #WithLove #Amaaaazing

#ÇaYestOnlAPerdue

#Épisode7 : Savoir vraiment s’arrêter

Un épisode spécial fêtes, vous le voyez !

On a déjà parlé des pauses la semaine dernière. Allons plus loin maintenant.

J’ai souvent l’impression que mon énergie est en dépression 10j avant la date de mes vacances, genre j’en peux vraiment plus ; et puis il y a un rebond, un regain. A l’aube de mes congés, je suis bien. Je sens que je pourrais encore. Que finalement c’est un peu un luxe ces vacances : en avais-je vraiment tant besoin ? (OUOUOUOUOUIIIIIIIIiiiiiiii !)

Alors attention. On s’évertue à apprendre aux parents à laisser les enfants dans l’ennui pour développer leur créativité. On valorise la slow life. A raison : le génie naît du vide. Sans rien, il n’y a pas de rempli. 

Alors mon dernier tips de l’année avant mes congés sera : savoir s’arrêter. Breaker pour de vrai pour avoir une énergie neuve et une créativité fraîche en rentrant.

Concrètement :

  • Je donne tout ce que j’ai sur les derniers jours pour finaliser les tâches de 2020
  • Je décide de remettre à mon retour les items non cochés de la to do. Ce qui n’est pas fait jeudi attendra 2 semaines !
  • Je n’emporte aucun doudou ! Oui vous en avez : le compte-rendu de Toto que j’écrirai la semaine prochaine (tu parles…), la compta que je prendrai 2 minutes à renseigner avant de partir chez ta mère (c’est ça oui). Soyez honnête : ils passent de votre bureau à votre sac… puis de votre sac à votre bureau. Alors stop ! Laissez-le à votre cab et fermez la porte !

#LobsterOrthophonie #slasheuse

#DoudouEtCompagnie

#JoyeuxNoel #BonnesFêtes #BonneAnnée #HappySlow #NonJeNeFarciraiPasLaDinde

#Épisode6 : Tu fais c’qu’il faut, t’as un cadeau !

Bon, je suis désolée pour les déçues (je ne vous cite pas les copines ?), je ne suis pas en train de dire que je m’achète une pièce vestimentaire à chaque fois que je raye une tâche de ma to do (appelons-la “tout doux” pendant qu’on y est).

Mais en ces temps d’énergies du fond de tiroir (allez, plus qu’une semaine !), je vise court et je m’offre un cadeau, terme que je préfère à “récompense”, quand j’ai fini. C’est un peu la suite de l’ #Épisode3 ! Je me concentre sur un temps défini parce que je m’autorise une vraie pause cognitive après.

Concrètement :

  • Je focalise mon attention (toute mon attention) sur la rédaction de ce post, puis je m’accorde une fenêtre contemplative
  • Je ferme les réseaux sociaux le temps de ma tâche, et j’y retourne faire une vraie pause “Oh ! Un gay tatoué portant un chaton !” sur les groupes Facebook*
  • Je fragmente une tâche trop lourde pour avoir des pauses assez régulières : une pause après l’anamnèse, une pause avec la cotation etc plutôt que juste après ce gros compte-rendu que je procrastine depuis des semaines

*désolée pour toutes les personnes ne surfant pas sur le groupe auquel je fais référence !

#LobsterOrthophonie #slasheuse

#QuandMêmeIlsOntlAirGayNon

#CaYestCestLaPause

#Épisode5 : Y aller en mode pilote automatique

Fin d’année et multiplication des échéances obligent, la fatigue s’accumule et avec elle le risque d’augmentation du stress proportionnelle à l’inflexion de l’efficacité.

C’est l’heure de jouer la carte “pilote automatique” ! Nous sommes lundi matin. Je complète mon emploi du temps de la semaine (cf #Épisode1) et je ventile les tâches de façon journalière. Puis je débranche ce qui me reste de cerveau et j’opère ! Je ne réfléchis pas : JE FAIS.

Le mode pilote automatique, c’est ne pas se perdre en infertile(S) “il faudrait que” et se brancher sur l’AGIR. Go !

Concrètement :

  • Je me place exécutante de mon planning et je fais dans l’ordre, sans réfléchir
  • Je ne me questionne pas sur mes capacités à y arriver (je veux/je veux pas, je peux/je peux pas) : je FAIS !
  • Je ne filtre pas les tâches : j’ouvre le courrier et je le traite. Point. J’ouvre mon ordi et j’écris. Point.

#LobsterOrthophonie #slasheuse

#YaTilUnPiloteDanslAvion

#Épisode4 : Se visualiser en train d’y arriver, “You gonna rock baby !”

Vous la voyez votre mine déconfite devant la pile de CRBO à écrire ? Vous voyez comme vous pétez 2 rides du lion en pensant à votre compta ? Et pourtant ça fait combien d’années qu’on sait que notre cerveau obéit super bien à ce qu’on a programmé ?!
Alors dans ma routine de chaque début de journée, je checke ma to do du jour (cf #Épisode1 !) et je me visualise en train de réussir à en venir à bout. Etape 1 ! Je me pense en train d’y arriver ! Mais ce n’est pas tout. Face aux tâches les plus ardues, je me challenge !!! Il a été prouvé qu’il était plus efficace pour gérer son stress et s’encourager de se parler à la 2ème ou 3ème personne plutôt que de se parler en “je”. Alors je me booste comme je soutiendrais une amie “Allez ! Tu vas le faire ! Go !” !!

Concrètement :

  • Je me vois réaliser les tâches
  • Je me challenge en utilisant le “TU” : “Tu vas réussir à conduire un super entretien avec les parents de Toto !”

#LobsterOrthophonie #slasheuse

#Épisode3 : Débrancher !

Je suis slasheuse. Ca veut dire que la charge mentale est une partie de la définition de mon activité !

Mais cette modalité de tâches qui clignotent est dans mon cas porteuse de force, ce sur quoi repose mon efficacité.

#Épisode3 : Débrancher !

En réalité l’un des exposant 2 du temps, c’est le fait qu’on continue à penser qu’on peut faire plusieurs choses en même temps… alors que les neurosciences nous ont bien prouvé qu’il était vain de le croire !

Et c’est d’autant plus vrai quand la tâche demande attention et rédaction… Typiquement produire un contenu ! Car autant la modalité “papillon” sied bien aux moments (délicieux) de brainstorming, autant pour écrire il est nécessaire d’être focus et de refuser les distracteurs.

Je choisis donc de consacrer mon temps et mon énergie sur une tâche… et je coupe TOUT (oui tout !) pendant le temps nécessaire à cette tâche !

Concrètement :

  • Je mets mon téléphone en mode “ne pas déranger”
  • Je ferme les onglets de réseaux sociaux
  • Je coupe les notifications (“tou-dite ! Tiens ! Qui m’a écrit ??”) quand je dois rédiger un compte-rendu

#LobsterOrthophonie #slasheuse

#Épisode2 : Faire ne serait-ce qu’un peu, “juste 5 minutes”

On ne va pas se mentir, des fois j’ai la flemme ! La flemme de traiter l’administratif. La flemme de commencer l’écriture d’un chapitre de formation. La flemme.

Ma botte, comme au jeu du 1000 bornes, c’est de m’engager pour seulement 5 minutes. 5 minutes c’est jouable. Ca va. Sauf que la plupart du temps, c’est le temps de se lancer qui est coûteux. Une fois dans la tâche il devient plus facile de s’investir.

“Juste 5 minutes”, c’est envisager autrement la tâche et se mettre au travail.

Concrètement :

  • Juste 5 minutes pour coter un bilan (juste celui de Toto, pas toutes les liasses de passation des 8 derniers bilans !)
  • Juste 5 minutes pour lire une vignette de la formation ChronOrtho (mode sachet de thé !  Je laisse infuser, je ne prends pas de notes ! Juste écouter !)
  • Se concentrer sur le format : ca ne me prendra que 5 minutes !

#LobsterOrthophonie #slasheuse #CommeUnLundi

#Épisode1 : prendre le temps de définir les tâches

Je suis slasheuse. Ca veut dire que la charge mentale est une partie de la définition de mon activité !

Mais cette modalité de tâches qui clignotent est dans mon cas porteuse de force, ce sur quoi repose mon efficacité.

Dans ma routine du lundi, je prends un temps pour visualiser ma semaine. Ca sous-entend que, en général, j’ai programmé mon emploi du temps (sens premier : comment j’emploie mon temps !) le dimanche soir.

Temps de planification.

Le lundi matin, je vois ce que j’ai prévu de faire. Je réajuste si besoin.

Bien établir son planning, c’est se donner les moyens d’être efficace dans la semaine.

Concrètement :

  • lister les tâches à faire
  • prioriser ! Tout ne rentrera pas !
  • répartir physiquement = allouer des créneaux et dater les tâches (Gérer la femme de ménage, lundi 10h ; compte-rendu de Toto, mardi 14h30…)

#LobsterOrthophonie #slasheuse #CommeUnLundi